Municipales gabonaises : le PDG d’Ali Bongo l’emporte haut la main

Sans surprise, le Parti démocratique gabonais (PDG) a remporté vendredi une large victoire aux élections municipales et départementales organisées le 14 décembre dans le pays. Selon les résultats provisoires, la formation politique du président Ali Bongo a obtenu plus de 1 500 sièges sur les 2 404 à pourvoir.

Ali Bongo, le président gabonais, le 1er décembre 2013 à Libreville. © AFP

Ali Bongo, le président gabonais, le 1er décembre 2013 à Libreville. © AFP

Publié le 20 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

"Le Parti démocratique gabonais (PDG) se maintient dans l’ensemble du territoire, même si dans certaines circonscriptions de Libreville, il y a un léger recul", a déclaré, le 20 décembre, Alain-Claude Bilié Bi Nzé, le porte-parole de la présidence gabonaise. À croire les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), le parti au pouvoir a raflé 1 517 des 2 404 sièges à pourvoir, et conserve la majorité relative dans la capitale gabonaise, à l’issue des élections municipales et départementales du 14 décembre.

Percée des indépendants

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Le Centre des libéraux réformateurs (CLR, parti de la majorité présidentielle) et les indépendants (opposition) effectuent également des percées. À Libreville par exemple, où vit plus de la moitié de la population gabonaise, le PDG n’obtient pas la majorité absolue mais il reste la première force de la ville et arrive en tête dans trois des six arrondissements. Le CLR prend les 3e et 6e arrondissements, tandis que le 2e revient aux indépendants.

Mais c’est la formation politique du président Ali Bongo qui domine globalement dans la plupart des grandes villes du pays, sauf à Oyem, bastion de l’ethnie fang réputée frondeuse (nord), et à Mouila (sud).

À Port-Gentil, capitale économique et ancien fief historique de l’opposition, le PDG rafle les quatre arrondissements avec 36 conseillers sur 73, au terme d’une "lutte serrée" avec deux formations d’opposition, le Parti du développement et de la solidarité sociale, et l’Union du peuple gabonais.

"Le taux de participation dépasse largement les 55 – 60%, ce retour aux urnes est un bon signal", a estimé Alain-Claude Bilié Bi Nzé, rappelant que le taux d’abstention approchait les 70 % lors des dernières municipales de 2008.

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Les résultats définitifs devraient être validés et proclamés par la Cour constitutionnelle d’ici un mois.

(Avec AFP)

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