L’interprète controversé de l’hommage à Mandela admis en hôpital psychiatrique

Thamsanqa Jantjie, l’interprète controversé en langage des signes de la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, a été admis, mercredi, dans un hôpital psychiatrique. Quelques jours plutôt, il avait plaidé la schizophrénie pour justifier sa prestation au stade Soccer city de Soweto, en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

Barack Obama prononce un éloge de Mandela traduit par l’interprète décrié à Soweto. © AFP

Barack Obama prononce un éloge de Mandela traduit par l’interprète décrié à Soweto. © AFP

Publié le 19 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

Il ne se passe plus un jour en Afrique du Sud sans qu’on parle de lui. Dernière nouvelle en date : Thamsanqa Jantjie, l’interprète décriée de la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela à Soweto, a été admis mercredi dans un hôpital psychiatrique, a annoncé, le 18 décembre, la presse sud-africaine.

Selon le quotidien The Star, son épouse l’a conduit mercredi dans un hôpital psychiatrique, il a été admis immédiatement. "Ces derniers jours ont été durs. Nous l’avons soutenu parce qu’il a probablement fait une dépression", a-t-elle expliqué au journal.

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Rendez-vous médical annulé

Thamsanqa Jantjie avait en fait un rendez-vous pour un bilan dans un hôpital psychiatrique, le 10 décembre, le jour même de la cérémonie de Soweto. Mais il l’a annulé lorsqu’on lui a proposé de travailler ce jour-là pour l’hommage à Mandela.

Pour expliquer sa défaillance professionnelle, il avait allégué une crise de schizophrénie, affirmant avoir "vu des anges tomber sur le stade" et avoir "entendu des voix".

Quelques jours avant son hospitalisation, la presse locale a rapporté qu’il avait été poursuivi dans le passé pour des faits de violence, ce qui a provoqué une autre polémique sur la sécurité de la cérémonie, Thamsanqa Jantjie ayant passé plusieurs heures aux côtés de chefs d’État dans la tribune officielle, dont le président américain, Barack Obama.

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Contacté lundi par l’AFP, il avait répondu au téléphone de façon incohérente et agressive.

(Avec AFP)

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