En tournée dans la région des Grands Lacs, Mary Robinson est arrivée en RDC
Mary Robinson, envoyée spéciale de l’ONU dans les Grands Lacs, est arrivée mercredi à Kinshasa dans le cadre d’une tournée d’une semaine dans la région. Elle tentera notamment de soutenir les efforts de paix dans l’est de la RDC.
![L’envoyée spéciale de l’ONU, Mary Robinson, à Kampala le 5 septembre 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/11/28/028112013092040000000robinsonrdc.jpg)
L’envoyée spéciale de l’ONU, Mary Robinson, à Kampala le 5 septembre 2013. © AFP
L’Irlandaise Mary Robinson, envoyée spéciale des Nations-Unies pour les Grands Lacs, est arrivée mercredi 27 novembre à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). "Elle est arrivée à 13h00 par Brazzaville (au Congo voisin)" pour une visite de trois jours qui la mènera à Kinshasa et Goma, au Nord-Kivu (Est), a déclaré Carlos Araujo, porte-parole intérimaire de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).
"Demain (jeudi) matin, elle doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères (Raymond Tshibanda), puis le Premier ministre (Augustin Matata Ponyo). Dans l’après-midi, elle doit s’entretenir avec le président du Sénat (Léon Kengo wa Dondo) et de l’Assemblée nationale (Aubin Minaku), l’opposition parlementaire (…)", a-t-il ajouté. Selon lui, "ses entretiens en RDC porteront sur le dialogue de Kampala" entre les délégations du gouvernement congolais et du Mouvement du 23 mars (M23), dont le bras armé a capitulé le 5 novembre, après un an et demi de rébellion au Nord-Kivu.
Le M23 était un groupe armé essentiellement Tutsi congolais. Des experts de l’ONU ont accusé le Rwanda et l’Ouganda de le soutenir, malgré leurs démentis. La RDC et le M23 devaient signer le 11 novembre un texte mettant fin au conflit, mais Kinshasa a refusé, exigeant, forte de sa victoire militaire, une modification de certains termes.
Concertations nationales
Les entretiens de Mme Robinson porteront aussi sur "les progrès dans la mise en oeuvre des recommandations issues des concertations nationales récemment conclues, et l’appui au mécanisme national de suivi établi dans le cadre de l’accord-cadre" d’Addis-Abeba sur la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. L’accord-cadre d’Addis-Abeba, parrainé par l’ONU, a été signé par onze pays africains fin février. Par cet accord, les signataires s’engagent à soutenir les efforts de pacification dans l’est congolais, en proie à une instabilité chronique depuis deux décennies.
Mme Robinson avait commencé sa tournée lundi à Dar es Salaam. Elle a rencontré le président tanzanien Jakaya Kikwete, dont le pays commande la Brigade d’intervention de l’ONU qui a épaulé les troupes congolaises dans leur offensive contre le M23. Mardi, elle était au Rwanda et au Congo-Brazzaville. Samedi, elle doit se rendre en Ouganda, où elle assistera à Kampala au sommet des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).
(Avec AFP)
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