L’homme d’affaires franco-israélien Arcadi Gaydamak détenu en Suisse

L’homme d’affaires franco-israélien Arcadi Gaydamak a été arrêté à Zurich la semaine dernière dans le cadre d’une procédure intentée en 2010 par Luis Fernandez, ex-joueur et coach de football français, a-t-on appris mardi. Ce dernier, qui avait entrainé en 2005 le Betar Jerusalem, club israélien appartenant alors à Arcadi Gaydamak, l’accuse d’abus de confiance portant sur une somme de 400 000 euros.

Arkadi Gaydamak, lors d’un procès pour blanchiment d’argent à Tel-Aviv, le 13 octobre 2010. © AFP

Arkadi Gaydamak, lors d’un procès pour blanchiment d’argent à Tel-Aviv, le 13 octobre 2010. © AFP

Publié le 26 novembre 2013 Lecture : 1 minute.

Arcadi Gaydamak a été arrêté à Zurich la semaine dernière à la demande du procureur genevois Dario Zani, a indiqué, mardi 26 novembre, une source proche du dossier. Il est désormais détenu dans la ville suisse.

Son arrestation n’a, à première vue, aucun lien avec le scandale de l’Angolagate dans lequel le riche homme d’affaires avait été impliqué. Il s’agit d’une procédure intentée en 2010 par l’ex-international de foot français Luis Fernandez, qui avait entraîné en 2005 le Betar Jerusalem, club israélien qui appartenait alors à Arcadi Gaydamak. On l’accuse d’abus de confiance sur la somme de 400 000 euros.

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Selon son avocat, Me Marc Bonnant, cité par la télévision, son client a versé cet argent. Il a également dit craindre que ce tam tam judiciaire ne provoque des demandes d’extradition de la part de la France.

Angolagate

En octobre 2009, l’homme d’affaires avait été condamné en France à six ans de prison ferme pour son implication dans l’affaire de trafic d’armes avec l’Angola, au début des années 1990, pour un montant de 790 millions de dollars gagés sur les recettes futures du pétrole de ce pays alors en proie à une guerre civile.

En avril 2011, la Cour d’appel de Paris avait cependant infirmé le jugement prononcé en première instance, estimant qu’il n’y avait pas eu trafic d’armes, ni trafic d’influence, et ne retenant pour l’essentiel que des infractions d’abus de biens sociaux (ABS), recel d’ABS, fraude fiscale et blanchiment à l’encontre de la plupart des 18 prévenus.

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La justice française n’avait alors retenu contre Arcadi Gaydamak, en fuite, que la fraude fiscale et le blanchiment et l’avait condamné à trois ans de prison. Son pourvoi en cassation a été rejeté en début d’année.

(Avec AFP)
 

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