RDC : Kinshasa propose à 1 500 ex-rebelles d’intégrer l’armée ou la police

Selon une source officielle, le ministre de l’Intérieur congolais, Richard Muyej Mangez, a fait une proposition aux quelque 1 500 combattants rebelles qui ont déposé les armes dans la province du Nord-Kivu. Ils auront la possibilité d’intégrer la police ou l’armée.

Un soldat congolais à Chanzu, dans la province du Nord-Kivu. © AFP

Un soldat congolais à Chanzu, dans la province du Nord-Kivu. © AFP

Publié le 25 novembre 2013 Lecture : 1 minute.

Le ministre de l’Intérieur congolais Richard Muyej Mangez a fait le déplacement à Bweremana – à environ 50 kilomètres de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu – où sont regroupés des anciens combattants rebelles qui ont déposé les armes.

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Selon Célestin Sibomana, attaché de presse pour la province du Nord-Kivu qui s’est exprimé dimanche devant les médias, le ministre leur a offert le "choix" d’intégrer "l’armée ou la police".

"Ceux qui trainent les pieds dans la forêt ont été invités à déposer les armes car l’heure est venue de faire la paix", a déclaré M. Sibomana, rapportant les propos du ministre.

Au total, quelque "1 500" combattants ont "déjà répondu présent à l’appel du chef de l’État Joseph Kabila, celui de déposer les armes", a-t-il ajouté.

La plupart de ces rebelles – venant principalement de Masisi et de Rutshuru, territoires du Nord-Kivu – étaient actifs dans les milices Nyatura et Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS). Ces groupes armés qui sont accusés d’exactions sur des civils, avaient auparavant manifesté leur désir d’intégrer l’armée.

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Ultimatum

Fin octobre, le président Kabila avait lancé un ultimatum aux groupes armés de la RDC, les enjoignant d’abandonner la lutte armée avant d’y être contraints par la force.

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Dans le Rutshuru, des combattants de groupes d’auto-défense avaient refusé d’obtempérer sans contrepartie financière, affirmant qu’ils avaient fait des sacrifices pour soutenir l’armée contre le M23.

Depuis la fin de la rébellion Mouvement du 23 mars (M23), qui a capitulé le 5 novembre après un an et demi de lutte, plusieurs groupes armés ont exprimé leur volonté de déposer les armes, avec ou sans sans conditions.

(Avec AFP)

>> Lire aussi l’interview de François Muamba : "Pas d’amnistie ni d’intégration en bloc" dans l’armée pour les ex-M23.

 

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