Affaire Pistorius : deux nouveaux chefs d’accusation contre « Blade runner »
Deux nouveaux chefs d’accusation ,portant sur des infractions à la législation sur les armes à feu, viennent s’ajouter aux charges retenues contre Oscar Pistorius, a annoncé le parquet de Pretoria. Le champion paralympique sud-africain, accusé du meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp en février 2013, sera jugé en mars prochain.
Le porte-parole du parquet de Pretoria, Nathi Mncube, a annoncé que deux nouveaux chefs d’accusation "en lien avec la loi sur le port d’armes prohibé" ont été ajoutés aux charges retenues contre Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp en février 2013. Sans donner plus détails, il a simplement affirmé que l’athlète, célèbre pour avoir couru avec les valides aux JO de Londres en 2012, en "(avait) été informé".
S’ajoutant à ceux de "meurtre" et de "possession de munitions", cela porte à quatre au total les chefs d’accusation dont Pistorius devra se défendre en mars 2014.
Ces nouveaux faits reprochés à Oscar Pistorius sont antérieurs au meurtre de sa petite amie, le jour de la Saint-Valentin 2013. Le premier concerne l’affaire du restaurant de Johannesburg où il avait déchargé accidentellement le pistolet d’un ami en janvier dernier. Pour le second, plus ancien, l’athlète devra s’expliquer sur les circonstances qui l’ont amené à tirer dans le plafond d’une voiture décapotable alors qu’il était en compagnie d’une autre petite amie.
Le meurtre de Reeva Steenkamp, abattue par Pistorius de quatre balles de 9 mm tirées à travers la porte des toilettes, a révélé aux yeux du monde que celui qu’on surnommait "Blade Runner" en raison de ses prothèses de carbone, était un passionné d’armes à feu, parfois violent et enclin à perdre facilement son sang-froid.
Défense redoutable
Alors que le ministère public pense qu’il y a eu un meurtre prémédité, l’athlète plaide la thèse de l’accident et explique qu’il a tiré à plusieurs reprises à travers la porte verrouillée en croyant à la présence d’un cambrioleur.
Pour assurer sa défense, dès ses premières comparutions, Pistorius s’est entouré de ténors du barreau, qui ont déjà réussi à tailler en pièces la première enquête de police. Ils en ont révélé les failles et négligences, obtenant la libération de leur client sous caution, puis fait assouplir ce régime.
Depuis, Oscar Pistorius a obtenu le concours d’experts américains de médecine légale pour l’aider à préparer sa défense.
Le drame de la Saint-Valentin a porté un coup d’arrêt brutal à sa carrière, et l’athlète ne s’est plus aligné dans aucune course depuis, bien qu’il ait obtenu la permission de quitter le territoire sud-africain.
(Avec AFP)
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