Nord du Cameroun : la France demande à ses ressortissants de dire s’ils comptent rester ou non
La France demande à ses ressortissants qui comptent rester, ou pas, dans la province de l’Extrême-nord du Cameroun de faire savoir leur décision aux autorités consulaires. Une instruction qui fait suite à l’enlèvement d’un prêtre français, la semaine dernière, dans cette partie du territoire camerounais.
Devant l’école française de Maroua, dans l’extrême-nord du Cameroun, le 19 novembre 2013. © AFP
Publié le 20 novembre 2013 Lecture : 1 minute.
"L’ambassade de France à Yaoundé demande aux [ressortissants français établis dans la région d’Extrême-nord du Cameroun], qui ont pris la décision de rester ou de partir ", de l’en tenir informée, indique le message électronique envoyé par le consulat de France basé à Maroua (nord).
Dans ce message, envoyé mardi 19 novembre au soir, le consulat conseille aux Français présents dans la zone "de bien réfléchir" car "c’est une décision très difficile à prendre et lourde de conséquences pour beaucoup d’entre vous". Il invite aussi les personnes qui ont déjà décidé de faire leurs valises de "faire connaître leur date de départ".
"Éviter les zones dangereuses"
Plus tôt mardi, l’ambassade elle-même avait envoyé un autre message électronique signalant aux expatriés français de la région "la nécessité de consulter régulièrement le site de conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères afin d’éviter les zones dangereuses".
Après l’enlèvement du père Georges Vandenbeusch, dans la nuit du 13 au 14 novembre, le Quai d’Orsay avait "demandé à tous les Français encore présents dans la zone (de l’extrême-nord) de la quitter dans les meilleurs délais", soulignant que la sécurité des Français n’y était "plus assurée". Ceux-ci sont prévenus : ils sont des cibles privilégiées des islamistes nigérians de Boko Haram.
(Avec AFP)
