Maroc : le forum MEDays 2013, une ambition renouvelée
Environ 2 000 participants, dont 200 décideurs politiques, hommes d’affaires, ou encore représentants d’organisations internationales, son actuellement réunis à Tanger, au Maroc, à l’occasion du forum MEDays 2013. Selon ses organisateurs, l’objectif de cette 6e édition, organisée du 13 au 16 novembre, est d’ancrer l’évènement comme la plateforme d’expression et d’échanges de référence de l’ensemble des pays du Sud.
Environ 200 intervenants participent au forum MEDays 2013. © DR
Publié le 15 novembre 2013 Lecture : 1 minute.
Pendant quatre jours, du 13 au 16 novembre, se tient la sixième édition du forum MEDays à Tanger, au nord du Maroc. Organisé par le think tank Amadeus, cet évènement rassemble près de 200 intervenants de haut niveau venus de 80 pays autour de problématiques géopolitiques, économiques, sociales, et environnementales. Parmi eux se trouvent des leaders politiques, économiques et experts internationaux. Forts de leur expérience, les organisateurs, au premier rang desquels Brahim Fassi Fihri, président d’Amadeus, veulent faire de ce forum MEDays un espace de coopération entre les pays méditerranéens, africains et arabes et ceux du Nord.
"La croissance au service du développement : égalité et justice sociale", "L’hiver arabe et la résurgence de l’Islam politique", ou encore "L’émergence des nouvelles puissances et menaces sécuritaires" sont quelques un des thèmes débattus au cours du forum. Environ 2 000 personnes, dont 300 étudiants, participent à cette édition 2013.
Mercredi soir, après l’ouverture du forum, le Grand Prix Medays 2013 a été attribué à l’ancien président malien de transition, Dioncounda Traoré, pour le rôle qu’il a joué dans la relance du processus démocratique dans son pays. "Cette distinction a été octroyée à M. Traoré en reconnaissance du rôle fondamental qu’il a joué au plus fort de la crise malienne, en oeuvrant à la mobilisation du soutien international pour sortir le pays du chaos dans lequel il se trouvait plongé après la percée des groupes terroristes, et de ses sacrifices pour favoriser la stabilité et le retour à l’ordre démocratique", a expliqué Brahim Fassi Fihri.
