Kenya : quatre suspects de l’attaque de Westgate demandent leur libération sous caution

Inculpés de « soutien à un groupe terroriste » pour leur participation présumée à l’organisation de l’attaque islamiste contre le centre commercial Westgate de Nairobi, quatre suspects ont comparu lundi devant un tribunal de la capitale kényane, en vue de leur libération sous caution.

Des hommes inculpés dans l’affaire Westgate, jugés à Nairobi, le 11 novembre 2013. © AFP

Des hommes inculpés dans l’affaire Westgate, jugés à Nairobi, le 11 novembre 2013. © AFP

Publié le 12 novembre 2013 Lecture : 1 minute.

Mohammed Ahmed Abdi, Liban Abdullah, Adan Adan et Hussein Hassan sont inculpés de "soutien à un groupe terroriste" pour leur participation présumée à l’organisation de l’attaque islamiste contre le centre commercial Westgate. Les quatre suspects, d’ethnie somali mais dont la nationalité – somalienne ou kényane n’est pas clairement établie, ont comparu, le 11 novembre, devant un tribunal de Nairobi pour demander leur libération sous caution.

"L’accusation doit présenter un dossier solide et convaincant pour justifier que ces personnes doivent rester en détention pendant leur procès", a déclaré Mbugua Mureithi, l’avocat de la défense.

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Procès en 2014

La question de la caution devrait être rediscutée dans la semaine. Mais d’autres audiences de procédures pourraient intervenir en décembre, et le procès ne devrait pas commencer avant janvier.

Les quatre suspects ne sont pas eux-mêmes les personnes qui ont pris d’assaut le Westgate le 21 septembre. Les membres du commando, estimé à quatre personnes seulement, sont présumés avoir tous péri durant l’attaque. Les autorités pensent avoir retrouvé leurs corps dans les ruines de la partie du centre commercial qui s’est effondrée après un violent incendie déclenché par les combats entre forces spéciales kényanes et les assaillants, mais l’identification des cadavres est toujours en cours.

L’attaque du Westgate, qui a fait 67 morts et une vingtaine de disparus, a été revendiquée par les islamistes somaliens shebab, qui ont dit avoir agi en représailles à l’intervention militaire kényane lancée contre eux fin 2011 dans le sud somalien.

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(Avec AFP)

 

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