Côte d’Ivoire : la CPI refuse de libérer Laurent Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a jugé, lundi, que le maintien en détention de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo était « encore nécessaire pour garantir sa comparution ».

Laurent Gbagbo à La Haye, le 19 février 2013. © AFP/Michael Kooren

Laurent Gbagbo à La Haye, le 19 février 2013. © AFP/Michael Kooren

Publié le 12 novembre 2013 Lecture : 1 minute.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ne quittera pas la Haye avant son éventuel procès pour crimes contre l’humanité. La Cour pénale internationale (CPI) a estimé, lundi 11 novembre, que "malgré l’amélioration de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire", la détention de Laurent Gbagbo "est encore nécessaire pour garantir sa comparution devant la Cour et veiller à ce qu’il ne fasse pas obstacle à l’enquête ou à la procédure judiciaire".

Pour justifier sa demande de libération provisoire sous conditions, la défense avait notamment évoqué la santé de l’ancien président âgé de 68 ans. Mais la CPI a indiqué qu’elle n’examinerait cette possibilité qu’une fois en possession de toutes les informations nécessaires sur sa santé et a demandé un rapport sur le sujet au Greffe et à la défense de l’ancien président ivoirien.

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>> À lire aussi : Laurent Gbagbo à la CPI : son quotidien en prison

Début juin, les juges de la CPI avaient indiqué à la procureure générale, Fatou Bensouda, qu’ils avaient besoin de preuves supplémentaires pour décider de mener ou non un procès contre Laurent Gbagbo pour son rôle présumé dans les violences qui avaient déchiré la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril 2011.

Cette dernière doit présenter ces nouveaux éléments avant le 15 novembre.

(Avec AFP)
 

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