Visite de Kerry au Maroc : le Polisario espère une « avancée » sur le Sahara occidental

Le leader du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a indiqué jeudi espérer que la prochaine visite du secrétaire d’État américain John Kerry au Maroc favorise une avancée des négociations avec le royaume pour le règlement de la question sahraouie.

Le chef du Front Polisario Mohamed Abdelaziz, le 14 juillet 2013 à Abuja. © AFP

Le chef du Front Polisario Mohamed Abdelaziz, le 14 juillet 2013 à Abuja. © AFP

Publié le 8 novembre 2013 Lecture : 1 minute.

Les dates précises de la visite au Maroc et en Algérie du secrétaire d’État américain, John Kerry, n’ont pas encore été communiquées mais le Polisario en attend déjà beaucoup.

"Nous espérons que M. Kerry puisse convaincre les responsables du régime marocain de libérer les dizaines de prisonniers sahraouis et réaliser une avancée dans le processus des négociations entre le Maroc et le Front Polisario pour le règlement de la question sahraouie conformément aux décisions internationales", a affirmé, jeudi 7 novembre,  le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz.

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"Le gouvernement sahraoui a adressé récemment une correspondance à M. Kerry et lui a communiqué les données relatives aux développements de la question sahraouie et les injustices faites aux populations des territoires occupés, a-t-il poursuivi. Il lui est fait part dans cette lettre du refus du Maroc de se plier aux décisions de la légalité internationale concernant le règlement de la question sahraouie et le respect des droits de l’Homme".

Joutes diplomatiques

John Kerry est attendu au Maroc puis en Algérie dans les jours qui viennent à des dates non annoncées, dans le cadre d’une tournée en Europe et en Méditerranée.

Rabat offre une autonomie du territoire sous sa tutelle tandis qu’Alger soutient les indépendantistes du Polisario, qui veulent décider de leur avenir par un référendum d’autodétermination. Le ton est récemment monté entre Algériens et Marocains sur le dossier sahraoui. Le roi du Maroc, Mohammed VI, a ainsi déclaré mercredi soir que Rabat n’avait pas de "leçon" à recevoir de ceux qui "bafouent les droits de l’homme".

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(Avec AFP)

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