RDC : vers l’assaut final des FARDC contre le M23 ?

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se dirigeaient, mercredi, vers Rutshuru (80 km au nord de Goma). Leur objectif : les collines verdoyantes de Chanzu, Mbuzi et Runyoni, à environ 2 000 mètres d’altitude, où les rebelles du Mouvement du M23-Mars sont retranchés.

Des rebelles du Mouvement du 23-Mars, le 1er décembre 2012 à Goma. © AFP/Phil Moore

Des rebelles du Mouvement du 23-Mars, le 1er décembre 2012 à Goma. © AFP/Phil Moore

Publié le 30 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

Mercredi 30 octobre aux premières heures de la matinée, des chars de l’armée congolaise faisaient mouvement vers Rutshuru (80 km au nord de Goma) à partir de la base de Rumangabo, reprise lundi aux rebelles du Mouvement du M23-Mars.

>> À lire aussi : RDC, entre le feu et une issue politique difficile, le M23 doit choisir

la suite après cette publicité

Dans le viseur des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les collines verdoyantes de Chanzu, Mbuzi et Runyoni à environ 2 000 mètres d’altitude. "Nous allons établir l’attaque sur Chanzu", situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Rutshuru, a déclaré le porte-parole des FARDC pour le Nord-Kivu, Olivier Hamuli.

"Fin militaire du M23" ?

Depuis la prise de Rumangabo, les rebelles y ont déplacé leur QG militaire. Cette zone montagneuse difficile d’accès est hautement symbolique. Le M23 y avait démarré sa rébellion en avril 2012, comme le Rassemblent congolais pour la démocratie (RCD) et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) précédemment.

La mission de l’ONU en RDC a affirmé mercredi que plusieurs dizaines de membres du M23 se sont rendus.

la suite après cette publicité

Lundi, le chef de la Monusco, Martin Kobler, avait indiqué que "presque toutes les positions du M23 avaient été abandonnées, et estimé que cela marquait "quasiment la fin militaire du M23".

la suite après cette publicité

Mais les rebelles ont répondu mardi, dans un communiqué publié sur leur site internet, que sa déroute des derniers jours n’était "nullement un signe de faiblesse", mais un repli tactique sur sa "base arrière de Bunagana", fief des autorités politiques du mouvement, à la frontière avec l’Ouganda.

(Avec AFP)

 

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires