S’il est élu, Jean Louis Robinson autorisera Marc Ravalomanana à rentrer à Madagascar

Dans le cas où il remportrait l’élection présidentielle, Robinson Jean Louis, le candidat de Marc Ravalomanana a assuré qu’il comptait inviter l’ancien président à rentrer à Madagascar pour assister à sa cérémonie d’investiture. « Il sera l’invité d’honneur », a-t-il déclaré, lundi.

Jean Louis Robinson, le 13 octobre 2013 à Antananarivo. © AFP

Jean Louis Robinson, le 13 octobre 2013 à Antananarivo. © AFP

Publié le 22 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle malgache, Robinson Jean Louis a annoncé, lundi 21 octobre, qu’il inviterait l’ancien président Marc Ravalomanana, dont il est le poulain, à rentrer au pays s’il remporte le scrutin.

"Lors de l’investiture, [il,NDRL] sera à mes côtés, il sera l’invité d’honneur", a-t-il déclaré, allant jusqu’à préciser qu’il ne savait pas s’il allait le faire rentrer en avion privé ou par un vol régulier."Cela dépendra de nos finances qui sont presque à zéro", a-t-il expliqué.

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Depuis son renversement en 2009 par Andry Rajoelina, actuel président d’un régime non élu de transition, l’ancien chef de l’État s’est enfui en Afrique du Sud, où il vit en exil. Marc Ravalomanana a plusieurs fois tenté de rentrer au pays, mais s’est toujours heurté à l’opposition de Rajoelina. Il a été condamné trois fois depuis son éviction, dont une fois à une peine de travaux forcés à perpétuité pour la mort d’une trentaine de manifestants devant le palais présidentiel en février 2009.

Robinson Jean Louis estime que cette condamnation est "caduque" et qu’il ne devrait pas y avoir de "jugement du tout", car Marc Ravalomanana "n’est pas coupable". "Si ça ne dépendait que de moi, il serait rentré libre depuis longtemps", a-t-il ajouté.

Confiant

Galvanisé par le soutien du clan Ravalomanana, l’ancien ministre de la Santé dit qu’il est "sûr de passer au deuxième tour" et a même "l’espoir" de gagner dès le premier tour, vendredi.

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"Plus de la moitié des candidats m’ont assuré de leur soutien si je passe au deuxième tour (…) et le deuxième (finaliste) pourrait se désister en ma faveur", a-t-il assuré.

Pas moins de 33 candidats sont en lice pour le premier tour de la présidentielle qui a lieu vendredi. Un éventuel second tour doit départager le 20 décembre les deux candidats arrivés en tête.

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(Avec AFP)
 

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