IBK : « Il nous faut apporter des réponses définitives aux frustrations de nos frères touaregs »

Quelque 600 personnes participent aux « états généraux de la décentralisation » qui se sont ouverts lundi à Bamako. Le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a reconnu des « insuffisances et des dysfonctionnements » dans la politique de décentralisation jusqu’alors menée au Mali.

Ibrahim Boubacar Keïta à Bamako, le 2 octobre. © AFP

Ibrahim Boubacar Keïta à Bamako, le 2 octobre. © AFP

Publié le 21 octobre 2013 Lecture : 2 minutes.

Les "états généraux de la décentralisation" se sont ouverts, lundi 21 octobre, à Bamako. Les travaux de cette rencontre s’achèveront mercredi. Quelque 600 personnes y participent représentants de l’État et des régions essentiellement. Des représentants d’organisations de la société civile considérées comme proches du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) étaient aussi présents, de même que d’autres des camps de réfugiés maliens ayant fui le conflit dans le nord de leur pays.

"Il nous faut apporter des réponses définitives aux frustrations de nos frères touareg", a déclaré le chef de l’État Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, qui a reconnu des "insuffisances et des dysfonctionnements" dans la politique de décentralisation jusqu’alors menée au Mali.

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Selon le président Keïta, "l’une des causes du cataclysme qu’a connu notre pays est la déliquescence de l’État". "Notre vision est celle d’un État fort", mais "l’État fort n’est pas antinomique des collectivités locales fortes" car "cet État doit garantir à tous les citoyens les mêmes droits, l’accès aux soins, à l’éducation….", a-t-il ajouté.

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Le ministre malien chargé de la Décentralisation, Malick Alhousseini, a abondé dans son sens : en dix ans, il y a eu "des écueils dans les huit régions administratives du Mali : la principale faiblesse de notre politique de décentralisation, est qu’il n’y a pas eu de réels transfert de compétences de l’État aux communes", a-t-il indiqué.

Des pourparlers entre les rebelles touaregs et le gouvernement sont prévus par un accord signé en juin à Ouagadougou, mais la date de leur tenue n’a pas encore été officiellement confirmée.

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Après s’être montrée très critique à l’égard de la politique du pouvoir, la rébellion touarègue, qui a renoncé à sa revendication d’indépendance de l’Azawad, a publié dimanche un communiqué dans lequel elle affiche "sa ferme volonté et sa détermination à faire avancer les négociations engagées avec le gouvernement malien".

"C’est la main tendue et dans un esprit d’apaisement et avec bon cœur que le MNLA envisage les prochaines étapes des négociations", ajoute le texte.

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(Avec AFP)
 

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