L’Arabie Saoudite refuse d’entrer au Conseil de sécurité de l’ONU, « impuissant » en Syrie et en Palestine

Coup de théâtre à l’ONU. Alors que l’Arabie Saoudite avait obtenu, jeudi 17 septembre, un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité, elle l’a refusé, dès le lendemain, jeudi. Riad entend protester contre l’impuissance de l’organe dans les dossiers syriens et palestiniens.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, à New York. © Reuters

Le Conseil de sécurité de l’ONU, à New York. © Reuters

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Publié le 18 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

"L’Arabie saoudite n’a pas d’autre option que de refuser de devenir membre du Conseil de sécurité jusqu’à ce que ce dernier soit réformé et qu’on lui donne les moyens d’accomplir son devoir et d’assumer ses responsabilités pour préserver la paix et la sécurité dans le monde". Le ministère des Affaires étrangères saoudiens a jeté un véritable pavé dans la mare onusienne. Élue pour la première fois membre non permanent du Conseil en même temps que le Tchad, le Chili, le Nigeria et la Lituanie, l’Arabie Saoudite a fermement décliné l’invitation, alors que son mandat devait débuter le 1er janvier prochain.

Responsabilités

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La monarchie wahhabite estime que le fait "de permettre au régime en place en Syrie de tuer son peuple et de le brûler à l’arme chimique au vu et au su du monde entier sans sanctions dissuasives est une preuve claire de l’impuissance du Conseil de sécurité à accomplir son devoir et à assumer ses responsabilités". Il ajoute, dans son communiqué, que "la question palestinienne demeure depuis soixante-cinq ans sans règlement" et que le Conseil a échoué à débarrasser le Proche-Orient des armes de destruction massive.

(Avec AFP)
 

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