Nord-Kivu : nouvel accrochage entre le M23 et les FARDC
Deux patrouilles, une du M23 et une autre des FARDC, se sont affrontées dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 octobre près de Kibumba, à une quinzaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
Des soldats des FARDC à Kanyarucinya, le 17 juillet, dans l’est de la RDC. © AFP/Phil Moore
Publié le 15 octobre 2013 Lecture : 1 minute.
L’armée congolaise et le Mouvement du 23-Mars s’accusent mutuellement d’être à l’orgine de ce nouvel accrochage. L’affrontement a eu dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 octobre près de Kibumba, à une quinzaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, et aurait duré une vingtaine de minutes.
Selon une source à la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), les heurts ont résulté de la rencontre de "deux patrouilles", une du M23 et une autre des FARDC sur la ligne de front.
"Le M23 nous a encore une fois provoqués vers 02h00 (00h00 GMT) du matin, sans succès", a déclaré le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC). "Nous, on s’est retenu jusque-là, mais s’ils récidivent, ils vont en endosser toutes les conséquences", a-t-il mis en garde.
Pas de victimes annoncées
"Nos positions ont été attaquées ce matin par les FARDC qui occupent certaines de nos positions de Kanyamahoro sur la ligne de Kibumba", a indiqué de son côté le chef de la communication du Mouvement du 23 Mars (M23), Amani Kabasha, dans un communiqué.
Les deux parties n’ont pas fait état de victimes.
Cet accrochage intervient quatre jours après que les rebelles ont tiré sur un hélicoptère militaire de l’ONU qui survolait l’espace sous leur contrôle.
Une conférence de de presse du chef de la branche politique du M23, Bertrand Bisimwa, doit avoir lieu dans l’après-midi.
(Avec AFP)
