Mandla, le paria de la famille Mandela, fait encore parler de lui
Un des petits-fils de Nelson Mandela est accusé d’avoir pointé une arme à feu, dimanche, sur un autre conducteur bloqué dans la circulation à la suite d’un accident à Mthatha (sud-est). Une enquête a été ouverte, a indiqué la police, mardi 8 octobre.
Mandla Mandela lors d’une messe à Durban, le 21 juillet 2013. © AFP/Rajesh Jantilal
Publié le 9 octobre 2013 Lecture : 1 minute.
Mandla Mandela, un des petits-fils de Nelson Mandela, est dans le viseur de la police sud-africaine. Député ANC (parti au pouvoir), il est accusé d’avoir pointé une arme à feu, dimanche, sur un autre conducteur bloqué dans la circulation après avoir eu un accident à Mthatha (sud-est), a indiqué la police, mardi 8 octobre. Une enquête a été ouverte après que le conducteur a porté plainte.
"Il s’agit d’une de ces violences au volant où chacun accuse l’autre de l’avoir heurté", a indiqué un porte-parole de la police, Mzukisi Fatyela. "Mandla est allé chercher son arme à feu dans sa voiture et a menacé l’autre conducteur. On n’a pas le droit de pointer son arme sur n’importe qui, c’est une arme qui peut tuer", a-t-il ajouté sans donner davantage de précisions.
Écarts de conduite
À 39 ans, Mandla n’en est pas à son premier écart de conduite. Lors de la longue hospitalisation de son grand-père à Pretoria, il a fait la une des journaux locaux pour une affaire sordide de déplacement de sépultures.
Il avait d’abord refusé de rendre les dépouilles de trois enfants du héros national, qu’il avait fait déplacer en 2011 à Mvezo, son propre village. Quinze membres de la famille avaient alors saisi la justice, qui leur a donné raison, et les corps ont été exhumés et remis en terre, le 4 juillet, à Qunu, là où Nelson Mandela lui-même veut être inhumé, auprès de ses proches.
(Avec AFP)
