Égypte : le général Sissi n’exclut pas une candidature à la présidentielle de 2014

Le général Abdel Fattah al-Sissi n’a pas encore décidé s’il serait candidat à la présidentielle prévue en 2014. « Le moment n’est pas encore venu », a-t-il déclaré dans une interview accordée, mercredi, à un quotidien national.

Le général Abdel Fattah al-Sissi, le 24 juillet 2013 au Caire. © capture d’écran/AFP

Le général Abdel Fattah al-Sissi, le 24 juillet 2013 au Caire. © capture d’écran/AFP

Publié le 9 octobre 2013 Lecture : 2 minutes.

Le général Abdel Fattah al-Sissi sera-t-il candidat à la présidentielle prévue en 2014 ? "La volonté de Dieu en décidera", a-t-il répondu, en récitant un verset du Coran, dans une interview accordée, mercredi 9 octobre, à un quotidien national. "Je pense que le moment n’est pas encore venu de poser la question en raison des défis et des dangers auxquels fait face le pays, lesquels exigent que l’on concentre nos efforts sur nos plans pour l’avenir", a-t-il dit.

Dans le même temps, la mise au ban des Frères musulmans se poursuit. Mardi, le gouvernement égyptien a retiré l’Association des Frères musulmans de la liste des organisations non gouvernementales autorisées. Cette ONG, créée sous la présidence de Mohamed Morsi, est accusée de servir de façade à la confrérie. Quelques semaines plutôt,  la justice avait interdit les "activités" des Frères musulmans et ordonné la confiscation des biens des Frères.

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Sur le terrain, les attaques contre les forces de l’ordre se sont poursuivies mardi. Un homme armé a tué un soldat et blessé un autre à Port-Saïd, sur le canal de Suez, selon l’agence officielle Mena.

La veille, neuf soldats et policiers avaient déjà été tués à Ismaïliya (nord) et dans la péninsule du Sinaï. Un centre de communication satellitaire au Caire avait également été visé par des roquettes, une attaque revendiquée mardi par le groupe jihadiste Al-Furqan, qui a affirmé qu’il s’agissait d’un "porte-voix" pour les autorités installées par l’armée.

L’Arabie Saoudite soutien Le Caire

Le président égyptien Adly Mansour s’est rendu mardi en Arabie saoudite puis en Jordanie, deux pays qui ont soutenu les nouvelles autorités égyptiennes après le renversement de Morsi.

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À Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie, le roi Abdallah a réaffirmé l’appui de son pays à l’Égypte face "au terrorisme", "à la sédition et à tous ceux qui cherchent à porter atteinte à ses affaires internes", selon l’agence officielle SPA.

L’Arabie Saoudite "soutient les choix du peuple égyptien (…) qui peuvent renforcer son unité nationale, son stabilité et sa sécurité", a également déclaré le roi, selon le Palais.

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(Avec AFP)

 

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