Fifa : « Le climat autour du Mondial 2022 au Qatar n’est pas très agréable », selon l’Ivoirien Jacques Anouma
Le Comité exécutif de la Fifa a débuté jeudi 3 octobre après-midi au siège du gouvernement du football mondial, sur les hauteurs de Zurich, en Suisse. Un peu plus tôt, l’Ivoirien Jacques Anouma, membre de ce cercle très fermé, a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique sur le thème de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Jacques Anouma refuse de dire s’il a soutenu l’organisation du Mondial au Qatar. © DR
Publié le 3 octobre 2013 Lecture : 1 minute.
JEUNE AFRIQUE : Avez-vous été choqué par le reportage du Guardian du 26 septembre, assurant que des immigrés travaillant sur les chantiers de la Coupe du monde 2022 au Qatar mourraient à cause de leurs conditions de travail ?
Jacques Anouma : Bien sûr. Le journal en question donne un chiffre précis de décès (44), les Qataris un autre… Il va falloir des preuves. Nous allons en parler lors de ce Comité exécutif. Mais il est évident que le climat autour de cette Coupe du monde au Qatar n’est pas très agréable.
Êtes-vous favorable à un changement de calendrier pour cette compétition ?
Le plus logique est d’abord penser à la santé des joueurs. Il va donc falloir discuter, mettre les différentes options sur la table et faire un choix. Nous avons neuf ans devant nous. Il faut trouver un consensus. Mais pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux supputations.
On parle de l’option hivernale, et même du printemps…
Je ne me fixe sur aucune hypothèse, mais je rappelle que nous avons voté pour une Coupe du monde en été. Et le Qatar n’a pas fait de demande pour une nouvelle date ! Tout le monde nous tombe dessus mais, au moment où je vous parle, la Coupe du monde au Qatar est prévue pour l’été 2022. Et s’il devait y avoir un changement de date, il est évident que cela bouleverserait le calendrier international pour plusieurs saisons.
Avez-vous voté pour le Qatar, le 2 décembre 2010, comme le dit la rumeur ?
Je ne vous dirai pas à qui j’ai donné ma voix…
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Propos recueillis par Alexis Billebault, à Zurich
