Le RDPC de Paul Biya, grand favori aux législatives et municipales camerounaises

Les bureaux de vote ont ouvert ce lundi à 8h00 (7h00 GMT). Près de cinq millions de Camerounais doivent désigner leurs députés et élus locaux.

Meeting électoral à Yaoundé, le 28 septembre 2013 au Cameroun. © AFP

Meeting électoral à Yaoundé, le 28 septembre 2013 au Cameroun. © AFP

Publié le 30 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Les Camerounais ont commencé à voter, ce lundi 30 septembre à 8h00 (7h00 GMT), pour élire leurs députés et élus locaux. Près de cinq millions d’électeurs doivent désigner 180 députés et plus de 10 000 maires. Vingt-neuf partis présentent des candidats aux législatives et 35 sont en compétition pour les municipales. Dans tout le pays, les 22 000 bureaux de vote seront ouverts jusqu’à 18h.

>>> À lire aussi : le RDPC, futur parti (presque) unique ?

la suite après cette publicité

La campagne s’est achevée dimanche. Un meeting du Rassemblement du peuple camerounais (RDPC), parti majoritaire du président Paul Biya, a notamment été organisé à l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé.

Grand favori du scrutin, le RDPC entend "consolider la majorité hégémonique dont il dispose depuis les élections de 2007", avec 152 sièges sur les 180 que compte l’Assemblée, explique le politologue Mathias Nguini Owona.

L’oeil de Glez du 30 septembre 2013 (à lire ici).

la suite après cette publicité

Selon lui, les formations d’opposition – dont la principale, le Social Democratic Front (SDF, 16 députés sortants) – ont pour principal objectif de tenir leurs positions. "Il y aura de manière assez probable une confirmation de l’hyper-domination du RDPC parce que le jeu électoral reste fortement inégalitaire", ajoute Mathias Nguini Owona.

Scrutin sans passion

la suite après cette publicité

Dans ces conditions, difficile pour le Camerounais de se passionner pour ce scrutin. "Ce peu d’engouement est révélateur du peu de confiance que les Camerounais ont vis-à-vis du régulateur électoral, Elecam" (Elections Cameroon), chargé d’organiser les scrutins, estime Mathias Nguini Owona.

Le RDPC attribue quant à lui ce manque d’engouement en partie aux querelles intestines qui ont miné le parti pour les investitures. "Nous sommes sortis de la période des investitures avec des frustrations" qui ont refroidi l’enthousiasme des militants, juge un dirigeant du parti, Hervé Emmanuel Nkom.

(Avec AFP)

 

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires