Algérie : le président Abdelaziz Bouteflika a présidé son premier Conseil des ministres de l’année

Dimanche, Abdelaziz Bouteflika a présidé son premier Conseil des ministres de l’année, selon l’agence nationale APS. Le président algérien était absent de la scène politique depuis des mois pour des raisons de santé.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika. © AFP

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika. © AFP

Publié le 30 septembre 2013 Lecture : 2 minutes.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a présidé, dimanche 29 septembre, son premier Conseil des ministres de l’année avec un gouvernement tout juste remanié, le 11 septembre. Selon l’agence de presse APS, au cours de cette réunion, sept projets de textes législatifs ont été examinés et approuvés, dont le projet de Loi des Finances pour l’année 2014.

Les autres projets examinés portaient, entre autres, sur le pénal, la lutte contre la contrebande, une loi minière, une autre relative aux activités et au marché du livre et celui attendu sur l’activité audiovisuelle.

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Selon l’APS le Conseil des ministres a aussi examiné et approuvé quatre projets de décrets présidentiels portant approbation de contrats et d’avenants pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures.

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Abdelaziz Bouteflika s’est également exprimé à la télévision nationale où il a insisté sur "la nécessité impérieuse pour toutes les institutions de la République, notamment le gouvernement, d’être en permanence à l’écoute de la société et de développer les canaux appropriés de dialogue et de concertation avec l’ensemble de ses composantes". Ajoutant qu’"il nous incombe donc de redoubler d’efforts pour léguer à nos enfants un pays économiquement prospère et résolument tourné vers l’avenir".

"Cette mission requiert obligatoirement une administration efficace et transparente basée sur un service public moderne et de qualité, débarrassée des nuisances de la bureaucratie", a-t-il relevé, ajoutant que le citoyen devait "pouvoir compter sur l’agent public et lui faire confiance". Des déclarations qui font écho aux nombreuses dénonciations dans la presse sur des affaires de corruption qui impliqueraient de très hautes personnalités.

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"Du travail, de l’engagement et de l’abnégation"

Si le chef de l’État a aussi abordé la prochaine échéance électorale, la présidentielle en avril, il n’a en revanche rien dit de ses intentions. Il a appelé son nouveau gouvernement à prendre "d’ores et déjà toutes les mesures et dispositions nécessaires afin de permettre (au) pays d’aborder, dans les meilleures conditions, les prochaines échéances politiques".

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"Notre ambition est grande, mais elle est à la mesure de l’Algérie et des aspirations de ses enfants", a-t-il ajouté, précisant qu’il attend de chacun de ses ministres "du travail, de l’engagement et de l’abnégation".

Abdelaziz, au pouvoir depuis 14 ans, était absent de la scène politique algérienne depuis le 27 avril, date à laquelle il a été hospitalisé d’urgence à la suite d’un AVC. Après trois mois de soins à Paris, il est rentré le 16 juillet en Algérie où il est revenu petit à petit sur la scène politique.

Le dernier Conseil des ministres s’était tenu en décembre 2012, la constitution algérienne stipulant qu’il ne peut se tenir en l’absence du président.

(Avec AFP)

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