Les Shebab menacent à nouveau le Kenya sur Twitter
Les insurgés islamistes somaliens continuent, sur un ton moqueur, de menacer le Kenya sur Twitter. Ils menacent d’y mener de nouvelles attaques, après le carnage du centre commercial Westgate à Nairobi.
Soldats et policiers kényans devant le centre commercial de Westgate, le 26 septembre à Nairobi. © AFP
Publié le 27 septembre 2013 Lecture : 1 minute.
Trois jours après la fin de la sanglante attaque du Westgate Mall à Nairobi, les islamistes Shebab maintiennent leurs menaces contre le Kenya. Les jihadistes somaliens ont publié, dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 septembre, de nouveaux tweets en forme d’avertissement cynique.
"La fascinante performance des guerriers du Westgate est sans aucun doute captivante, mais ne désespérez pas les gars, ce n’était que l’avant-première du premier acte", a posté le groupe lié à Al-Qaïda sur son compte Twitter.
The mesmeric performance by the #Westgate Warriors was undoubtedly gripping, but despair not folks, that was just the première of Act 1
— HSM Press Office (@HSM_PR) September 26, 2013
Les shebab ont revendiqué l’assaut contre le Westgate, qui a coûté la vie à au moins 61 civils, six membres des forces kényanes et cinq assaillants. Samedi, un commando armé avait pénétré dans le centre commercial, abattant employés et clients et occupant le bâtiment pendant plusieurs jours.
>> Lire aussi : Otages, terroristes, Twitter… les zones d’ombres de l’attaque de Nairobi
Ils se moquent également du "gouvernement kényan (qui) est toujours dans le désarroi", ajoutant qu’il "lui faudra plusieurs mois pour comprendre pleinement ce qui s’est vraiment passé au Westgate".
The Kenyan government is still in disarray & it won’t be until several months when it fully comprehends exactly what took place at #Westgate
— HSM Press Office (@HSM_PR) September 26, 2013
Le leader des shebab, Ahmed Abdi Godane, a déclaré que l’attaque du Westgate avait été menée en représailles de l’intervention militaire du Kenya en Somalie. L’armée kényane était entrée fin 2011 en Somalie pour attaquer des bases shebab. Elle s’y trouve toujours, désormais intégrée dans une force multinationale de l’Union africaine comptant quelque 17 700 hommes.
(Avec AFP)
