Attaque de Nairobi : mandat d’arrêt international contre la mystérieuse « Veuve blanche »

Soupçonnée d’avoir participé à l’attaque meurtrière commise à Nairobi par un commando de Shebab, la Britannique Samantha Lewthwaite, dite la « Veuve blanche », est recherchée par Interpol. L’organisation policière internationale a émis, jeudi, un mandat d’arrêt à son encontre.

Une photo du faux passeport sud-africain de Samantha Lewthwaite. © AFP

Une photo du faux passeport sud-africain de Samantha Lewthwaite. © AFP

Publié le 26 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Un mandat d’arrêt international a été émis, jeudi 26 septembre, par Interpol à l’encontre de la Britannique Samantha Lewthwaite. Le nom de cette mère de famille est cité comme possible complice dans l’attaque meurtrière et la prise d’otages commises à Nairobi par un commando de shebab.

Samantha Lewthwaite, 29 ans, également connue sous le nom de Natalie Webb et aussi dite la "Veuve Blanche", est recherchée par le Kenya pour détention d’explosifs et complot en vue de commettre un crime, des charges remontant à décembre 2011, selon l’organisation policière internationale, dont le siège est à Lyon (France). Elle est également recherchée pour possession d’un passeport sud-africain obtenu frauduleusement.

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Convertie à l’islam à l’adolescence, elle fait la une des médias britanniques depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres. Son mari, Germaine Lindsay, 19 ans, était l’un des kamikazes.

Deux morts dans le Nord

Alors que le Kenya se remet à peine de l’attaque meurtrière du centre commerciale Westgate, les Shebab ont revendiqué une nouvelle attaque. Elle s’est produite, jeudi, vers 03h00 (00h00 GMT) au poste frontière de Mandera, une petite ville située dans l’extrême nord-est du Kenya, à quelques kilomètres de la Somalie.

Deux policiers kényans ont été tués et trois blessés. Selon des sources policières, les assaillants ont ouvert le feu sans discrimination, tirant également sur des maisons de policiers voisines, avant de mettre le feu à plus d’une dizaine de véhicules.

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"Ils étaient très violents, ils étaient là pour tuer. (…) Deux policiers ont été tués dans l’incident, et trois autres sont blessés", a expliqué une source policière de la région.

Le chef de la police locale, Charlton Mureithi, a expliqué les agents dormaient dans le poste de police au moment de l’attaque. "Nous sommes à la poursuite (des assaillants), il y a une opération de sécurisation qui est en cours. L’attaque a causé beaucoup de destructions", a déclaré Charlton Mureithi.

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(Avec AFP)
 

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