RDC : mort d’un Casque bleu blessé en août dans une opération contre le M23
Hugo Munga, Casque bleu tanzanien, est décédé le 18 septembre 2013. Il avait été blessé fin août dans la région de Goma, en RDC, lors d’une offensive de la Monusco contre les rebelles du M23. Son décès porte à deux le nombre de soldats de l’ONU tués en RDC pendant les combats du mois d’août.
Les casques bleus se battent aux côtés de l’armée congolaise. © AFP
Publié le 25 septembre 2013 Lecture : 1 minute.
Le 28 août, les hélicoptères d’attaque et l’artillerie de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) ont bombardé les positions occupées par le Mouvement du 23-Mars (M23), sur les collines de Kibati, tout près de la ville de Goma.
Lors de l’attaque, un Casque bleu a été tué et trois autres soldats blessés, dont Hugo Munga qui a succombé à ses blessures, "le 18 septembre 2013 à l’hôpital de la Monusco en Afrique du Sud", a précisé le lieutenant-colonel Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, le 25 septembre. Le nombre total de pertes humaines, au sein de la Monusco et depuis le début de l’action est de 59 personnes.
Brigade de 3 000 soldats
La brigade d’intervention de l’ONU devrait compter, à terme, quelque 3 000 hommes sud-africains, tanzaniens et malawites chargés de combattre les groupes armés de la région du Kivu.
Le M23 est formé d’anciens rebelles du CNDP ré-intégrés dans l’armée congolaise, après un accord de paix signé avec Kinshasa le 23 mars 2009. Ils se sont mutinés en avril 2012, estimant que le gouvernement n’avait pas respecté les termes de l’accord et ont formé le M23 un mois plus tard. Le Rwanda est accusé par l’ONU et Kinshasa de soutenir le M23, ce qu’il a toujours nié. Les Forces rwandaises de défense sont notamment accusées d’avoir aidé au recrutement, à la logistique et auraient fourni au M23 des armes. Kigali a toujours démenti, tout comme l’Ouganda, également accusé d’être impliqué au côté du mouvement rebelle.
