Guinée : des dizaines de blessés lors de heurts entre la police et des opposants

À cinq jours des élections en Guinée, qui ont été reportées au 28 septembre, la tension monte à Conakry et dans sa banlieue, où des heurts ont éclatés, lundi, faisant 24 blessés légers.  Ces incidents ont eu lieu alors que des centaines de supporteurs de Cellou Dalein Diallo, principal opposant au président Alpha Condé, avaient érigé des barricades et jeté des pierres sur des voitures de police.

Des gendarmes guinéens arrêtent des personnes à Conakry après une manifestation, le 27 février. © AFP

Des gendarmes guinéens arrêtent des personnes à Conakry après une manifestation, le 27 février. © AFP

Publié le 23 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Alors que les élections législatives guinéennes ont été repoussées au 28 septembre, la campagne et les manifestations ont repris à Conakry. Lundi 23 septembre dans la matinée, des heurts ont éclaté en marge d’un rassemblement de quelques centaines de jeunes militants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, principal rival du chef de l’État, Alpha Condé.

Armés de bâtons et de pierres, ceux-ci ont érigé des barricades de fortune sur une des principales artères de la banlieue, a constaté un journaliste de l’AFP. Ce dernier affirme que les manifestants ont jeté des pierres contre deux véhicules de la police et criaient "Vengeance, vengeance", face aux forces de l’ordre déployées en grand nombre dans les quartiers de Cosa, Bambéto, Hamdallaye et Wanidara.

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Cinq jours de tension

Selon le gouvernement, ces affrontements entre policiers et jeunes du UFDG ont fait 24 blessés légers, certains souffrant "d’hématomes et de plaies ouvertes", témoigne une source hospitalière. Le Rassemblement pour le peuple de Guinée (RPG, au pouvoir), dont les responsables sont restés injoignables par l’AFP, n’a pas donné sa version des faits.

Ces violences surviennent à quelques jours du scrutin législatif du 28 septembre. Initialement prévues le 24 du même mois, les législatives ont été repoussées de quatre jours après des tractations entre le pouvoir et l’opposition sous l’égide de la communauté internationale. Depuis cette annonce, dimanche, des cortèges de militants politiques sillonnent la ville dans le cadre de la campagne électorale.

(Avec AFP)

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