Égypte : les activités des Frères musulmans interdites par la justice
La justice égyptienne a décidé, lundi 23 septembre, d’interdire les activités des Frères musulmans dont l’organisation se trouve suspendue de fait.
Mis à jour à 15h15.
La répression qui s’abat sur les Frères musulmans ira-t-elle jusqu’à la dissolution du mouvement ? Selon la télévision d’État, la justice égyptienne a en tout cas interdit, lundi 23 septembre, les "activités" des Frères musulmans. Elle ordonne par ailleurs la confiscation des biens de l’influente confrérie dont est issu Mohamed Morsi, le président islamiste destitué par l’armée début juillet. Comme l’ex-président, la plupart des dirigeant islamistes sont déjà poursuivis par la justice et détenus. Leurs avoirs sont également gelés depuis une semaine.
La confrérie n’a cependant aucune existence légale. Le jugement s’applique donc essentiellement à l’Association des Frères musulmans, ONG créée sous la présidence Morsi et accusée de servir de façade à la confrérie, mais aussi à toute organisation qui en émane ou est financée par le mouvement, dont le parti de la Liberté et de la Justice, bras politique des Frères musulmans qui avait remporté confortablement les législatives fin 2011. L’Alliance contre le coup d’État, l’organisation pro-Morsi qui anime la contestation contre les nouvelles autorités, pourrait lui aussi tomber sous le coup du jugement, qui peut néanmoins faire l’objet d’un appel.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- La justice sénégalaise fait reporter l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, évoquan...
- Une « nouvelle conception de l’autorité » : Mohamed Mhidia, un wali providentiel à...
- Les sextapes de Bello font le buzz au-delà de la Guinée équatoriale
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello