Leoni réorganise ses activités au Maroc
La filiale marocaine du groupe allemand Leoni Wiring System spécialisée dans le câblage automobile envisage de fermer l’une de ses usines dans le pays, en raison d’une baisse d’activité, tandis que deux autres sites seront renforcés.
La direction de Leoni prévoit des investissements cumulés de 9 millions d’euros et l’embauche de 690 personnes. © Leoni
Publié le 5 septembre 2013 Lecture : 2 minutes.
Le couperet est tombé pour l’usine de Bouznika (40 kilomètres au sud-ouest de Rabat) et ses 1 025 employés : une réorganisation des activités est à l’ordre du jour. Spécialisé dans le câblage automobile et détenu par le groupe allemand Leoni Wiring System, ce site pourrait fermer. La raison ? La perte du client Volkswagen, pour lequel il fournissait des câbles pour les véhicules de type 4X4 Sharan. Or ce débouché représentait les deux tiers de son volume de production annuel. La crise du secteur automobile en Europe est un facteur aggravant.
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Les salariés de Bouznika se voient proposer un processus d’accompagnement et d’orientation, par le biais d’ateliers d’aide à la création d’entreprise, ainsi qu’à la rédaction de CV. Des mesures de mobilité interne au Maroc et à l’étranger sont également mises en place « selon les besoins des sites et en fonction des compétences requises pour les postes ouverts », indique le communiqué de presse de la filiale marocaine, daté du 3 septembre. Les indemnités légales seront également versées aux salariés licenciés.
Renforcement
En revanche, deux autres sites de Leoni dans le pays – à savoir celui de Bouskoura (20 kilomètres au sud de Casablanca) et celui de Ain Sebaâ (10 kilomètres à l’est de Casablanca) – ne sont pas menacés. Au contraire, ils vont être renforcés. Des investissements cumulés de 101,1 millions de dirhams (environ 9 millions d’euros) et l’embauche de 690 personnes sont prévus par la direction. Ce n’est pas tout, un autre projet doit être lancé en 2014. Il sera situé à Berrechid (30 kilomètres au sud de Casablanca) et embauchera 1 600 personnes, selon le Dr Adel Ben Khaled, directeur général du groupe au Maroc.
Après la fermeture d’un site pour cause de conflits sociaux début 2012, puis d’un second en août dernier en Tunisie, c’est au tour du Maroc d’être visé. Toutefois, la direction de la communication du groupe allemand, basé à Nuremberg, a précisé à Jeune Afrique que les six autres sites de Leoni dans le royaume chérifien n’étaient pas en danger.
