Rougier en négociation avec la Côte d’Ivoire et le Congo
Le français Rougier, l’un des leaders mondiaux de la production et du négoce de bois, cherche à obtenir la gestion de plantations en déshérence en Côte d’Ivoire et au Congo.
Francis Rougier, le patron de la société forestière. Le groupe Rougier est présent au Gabon, au Cameroun et au Congo. DR
Publié le 5 septembre 2013 Lecture : 1 minute.
Francis Rougier, le patron du groupe forestier français, négocie actuellement avec Abidjan et Brazzaville pour obtenir la gestion de plantations en déshérence. Exploitant déjà deux millions d’hectares (ha) de forêt naturelle en Afrique centrale, il se lance dans les plantations industrielles de teck, d’acacias et d’eucalyptus. Au Gabon, cette nouvelle activité a déjà commencé, avec une plantation de 39 000 ha, dont 17 000 ha d’okoumé.
Alliance en Afrique
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Pour mener à bien ce projet, Rougier s’est allié avec Bernard Cassagne, directeur général de Forêt Ressources Management, un cabinet d’ingénierie forestière basé à Montpellier (sud de la France), avec qui il a créé le joint-venture Lignafrica dont ils détiennent chacun 50 % des parts.
Le groupe Rougier est présent au Gabon, au Cameroun et au Congo au travers de ses 3 filiales : Rougier Gabon, la Société forestière et industrielle de la Doumé (Sfid) et Mokabi. Il a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 143 millions d’euros.
