Soudan : crime capillaire

C’est demain 19 septembre que doit débuter le procès de la Soudanaise Amira Osmane Hamed. La jeune femme de 35 ans risque le fouet pour avoir enlevé son voile.

L’oeil de Glez. © Glez

L’oeil de Glez. © Glez

Publié le 18 septembre 2013 Lecture : 0 minute.

La loi soudanaise prévoit que les cheveux des femmes soient dissimulés sous un hijab. Amira a été arrêtée le 27 août dernier, dans un bâtiment officiel près de Khartoum, pour avoir refusé d’obéir à un policier qui lui demandait de se couvrir la tête. Elle refuse que les Soudanaises deviennent "comme les femmes des talibans". L’article 152 du code pénal soudanais prévoit la flagellation pour toute tenue "indécente".  Comme en 2009, quand la journaliste Loubna Ahmed al-Hussein avait été condamnée à quarante coups de fouets pour avoir porté un pantalon jugé indécent, les militants des droits de l’homme sont sur le pied de guerre…

 

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