Le gouvernement égyptien prolonge de deux mois l’état d’urgence

Le gouvernement égyptien a annoncé jeudi 12 septembre la prolongation de deux mois de l’état d’urgence dans le pays, théâtre d’affrontements depuis la répression sanglante des manifestations pro-Mohamed Morsi, le président déchu.

Un égyptien marche au milieu des corps dans une mosquée du Caire le 15 août © AFP

Un égyptien marche au milieu des corps dans une mosquée du Caire le 15 août © AFP

Publié le 12 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

"Le président Adly Mansour a décidé de prolonger l’état d’urgence de deux mois (…) à la lumière des événements et de la situation de la sécurité dans le pays" a déclaré sans plus de précision dans un communiqué Ehab Bedawy, porte-parole du chef de l’État par intérim.

L’état d’urgence avait été décrété le 14 août, le  jour où l’armée et la police avaient délogé par la force les places Rabaa Al-Adawiya et Nahda, occupées par les partisans pro-Morsi, réclamant son retour au pouvoir. Des centaines de manifestants avaient péri. La semaine suivante au moins un millier de personnes avaient été tuées, lors de manifestations violentes ou lors d’attentats visant les autorités.

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Depuis un mois, les Frères Musulmans, mouvance islamiste dont est issu Mohamed Morsi, est victime d’une vague d’arrestations sans précédent. Plus de 2000 d’entre eux ont été emprisonnés et la quasi-totalité des dirigeants est jugée dans des procès pour meurtre ou incitation au meurtre.

La présidence n’a pas précisé si serait prolongé  le couvre-feu nocturne en vigueur depuis le 14 août dans une grande partie du pays, dont Le Caire.

(Avec AFP)
 

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