Récidive du pasteur Terry Jones, arrêté alors qu’il voulait brûler près de 3000 corans

Terry Jones, le pasteur américain très controversé, a été arrêté, mercredi 11 septembre, en Floride. Il se préparait à brûler près de 3 000 exemplaires du Coran.

Le pasteur Terry Jones s’apprêtait à brûler 2998 exemplaires du Coran © AFP

Le pasteur Terry Jones s’apprêtait à brûler 2998 exemplaires du Coran © AFP

Publié le 12 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Il était moins une ! Le pasteur américain Terry Jones n’aura finalement pas eu le temps de metter son plan à exécution. Alors qu’il s’apprêtait à brûler précisément 2 998 exemplaires du Coran, en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001, l’homme de 61 ans a été arrêté, mercredi, puis incarcéré à Mulberry, en Floride, selon le quotidien local Orlando Sentinel.

Terry Jones a été interpellé en compagnie du pasteur Marvin Sapp, peu avant de passer à l’acte. Il conduisait alors un véhicule tirant une remorque remplie de bouteilles de kérosène et de près de 3 000 exemplaires du livre sacré de l’islam, tous imbibés du combustible. Les policiers l’ont inculpé pour transport illicite de carburant et détention d’arme à feu.

la suite après cette publicité

Le pasteur avait prévenu sur son site internet qu’il prévoyait à nouveau de brûler des corans, cette fois dans la baie de Stampa. Habitué des coups d’éclat, Terry Jones avait provoqué l’ire de la communauté musulmane et la consternation internationale à l’occasion du dixième anniversaire du 11-Septembre. Devant son église de Gainesville, en Floride, il avait organisé une cérémonie baptisée "Journée internationale du jugement du Coran" et avait brûlé plusieurs exemplaires du livre saint. Cette fois, l’autodafé n’a pas eu lieu.

(Avec AFP)

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Photo d’une vidéo de pasteur Terry Jones, le 8 septembre 2010. © AFP

L’homme qui voulait brûler le Coran

Pancarte d’opposition au projet de centre islamique près de Ground Zero, le 22 août. © AFP

Ground Zero tolérance

Contenus partenaires