La Zimbabwéenne NoViolet Bulawayo sélectionnée au Man Booker Prize pour son premier roman

La Zimbabwéenne NoViolet Bulawayo est la première femme africaine noire à figurer parmi les finalistes du Man Booker Prize 2013, selon la liste officielle publiée mardi 10 septembre.

La Zimbabwéenne NoViolet Bulawayo, seul auteur africain en lice pour le Man Booker Prize 2013. © Reuters

La Zimbabwéenne NoViolet Bulawayo, seul auteur africain en lice pour le Man Booker Prize 2013. © Reuters

Publié le 12 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Récompensant les œuvres littéraires de langue anglaise écrites par des auteurs issus du Commonwealth, du Zimbabwe et d’Irlande, le Man Booker Prize a sélectionné pour la première fois, mardi 10 septembre, une romancière africaine noire, NoViolet Bulawayo. Son roman, We Need New Names, décrit l’histoire de Darling, une fille de dix ans fuyant la misère du Zimbabwe pour rejoindre sa tante aux États-Unis.

Une destinée qui rappelle celle de son auteur, Elizabeth Zandile Tshele de son vrai nom, qui est née en 1981 au Zimbabwe avant de suivre des études aux États-Unis. Elle travaille actuellement à l’Université de Stanford en Californie et n’est revenue de son exil qu’en avril dernier.

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NoViolet Bulawayo est la première zimbabwéenne, mais surtout la première africaine noire, à figurer parmi les finalistes du Man Booker Prize. « C’est un sentiment incroyable d’être sélectionnée » a-t-elle déclaré. « Je pense qu’il y a tant de femmes noires avant moi qui méritent (cet honneur). Je suis très chanceuse et très honorée, d’autant plus que s’agit de mon premier roman », a-t-elle ajoutée.

Quatre africains récompensés

Si elle emporte ce prix prestigieux le 15 octobre prochain, elle deviendra le quatrième auteur africain à le décrocher depuis sa création il y a 44 ans. Le Sud-Africain J.M. Coetzee l’avait emporté à deux reprises, en 1983 avec Michael K, sa vie, son temps et en 1999 avec Disgrâce. Sa compatriote Nadine Gordimer s’était vu décerner le prix en 1974 pour Le Conservateur. En 1991, c’était au tour du Nigérian Ben Okri, pour son roman La Route de la faim.

Le prix Man Booker s’accompagne d’un chèque de £50 000 (80 000 dollars, 62 000 euros). Mais c’est surtout une promesse de succès mondial pour le vainqueur.

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(avec AFP)

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