Jeux de la Francophonie : les sportifs disparus « ne sont pas en situation irrégulière »

Le directeur général du Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF), Bernard Maccario, est revenu mercredi matin, à Nice, sur le cas des participants africains qui ont disparu dans la nature ces derniers jours.

Bernard Maccario, directeur général du Comité national des Jeux de la Francophonie. © AFP

Bernard Maccario, directeur général du Comité national des Jeux de la Francophonie. © AFP

Alexis Billebault

Publié le 11 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Lors du rendez-vous programméavec quelques médias, mercredi 11 septembre, le directeur général du CNJF, Bernard Maccario, a abordé spontanément la question des athlètes qui ont profité des Jeux de la Francophonie pour s’enfuir sur le territoire français. "À ce jour, cela concerne vingt personnes (sur 2 500 sportifs  et artistes), c’est-à-dire dix membres de la délégation de la RDC (sept basketteuses et trois cyclistes), sept de Djibouti (artistes de rue) et trois de la Côte d’Ivoire. On ne peut pas parler d’hémorragie, mais c’est évidemment un problème".

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Bernard Maccario a précisé que ces personnes, qui disposent d’un visa d’un mois, "ne sont pas en situation irrégulière" sur le territoire français. "Les passeports sont détenus par les chefs de délégation. Donc si ces personnes sont contrôlées, elles feront l’objet d’une vérification. Les autorités n’ont par ailleurs reçu aucune demande d’asile politique ".

"Il est impossible de contrôler tout le monde"

"Face à cette situation, nous avons demandé aux responsables des délégations et au personnel chargé de la sécurité de faire preuve d’encore plus de vigilance, mais il est impossible de contrôler tout le monde", a-t-il ajouté.

En revanche, Bernard Maccario s’est montré moins disert sur la polémique concernant le rappeur Kery James, dont l’interprétation de la chanson "Banlieusard", lors de la cérémonie d’ouverture du 2 septembre, a agacé des élus UMP des Alpes-Maritimes, mais également une partie du public. "On parle de cinq minutes sur une très belle cérémonie de plus de deux heures, et c’est dommage.", a-t-il déclaré.

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Face à ces polémiques, Bernard Maccario a tenu à rappeler les affluences enregistrées lors des manifestations culturelles – "il y a beaucoup de monde à l’Opéra et au Théâtre National de Nice, et 300 spectateurs en moyenne pour les manifestations sportives"- ainsi que les "valeurs véhiculées par la Francophonie".

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