Tunisie : qui après Nabil Maâloul ?
Les Aigles de Carthage ne feront pas le déplacement au Brésil en 2014 pour la Coupe du monde. Ils ont été battus, le 7 septembre à Radès, face au Cap-Vert. Une défaite synonyme d’élimination qui a entraîné, dans la foulée, la démission du sélectionneur Nabil Maâloul.
Nabil Maâloul avait dit qu’il démissionnerait en cas d’élimination de la Tunisie. © AFP
Il ne sera resté que 7 mois (ou presque) à la tête des Aigles de Carthage. Nommé mi-février, Nabil Maâloul, 50 ans, a annoncé, le 7 septembre, sa démission au poste de sélectionneur de la Tunisie, quelques minutes seulement après la défaite à domicile (0-2) de ses protégés face aux Requins bleus du Cap-Vert.
"En tant qu’entraîneur, je prends mes responsabilités. J’avais annoncé que je céderais la place en cas de non-qualification [pour la Coupe du monde prévue au Brésil en 2014, NDRL]. Nous sommes désolés : je m’excuse auprès du peuple tunisien", a déclaré l’ancien coach de l’Espérance de Tunis à la fin de la rencontre à Radès.
Des altercations avec la Fédération tunisienne de football (FTP) seraient-elles à la base de la débâcle de l’équipe nationale ? "[Elles] n’ont pas eu d’impact sur la préparation", a répondu le sélectionneur démissionnaire. Et de nuancer : "Peut-être que des joueurs ont été touché par ce qui se passe, mais, de mon côté, j’ai tout fait pour les mettre à l’abri de ces polémiques".
"Mauvais match"
Pour Nabil Maâloul, "il ne faut pas chercher des excuses là où il n’y en a pas. Nous avons livré un de nos plus mauvais matches. Je le répète: les joueurs et moi sommes les seuls responsables".
Tarek Dhiab, le ministre des Sports, a pour sa part fustigé, le 9 septembre, l’amateurisme des dirigeants de la FTP. "Il est anormal d’avoir un médecin et un avocat aux commandes" de cette institution, a-t-il dénoncé, appelant même son président à démissionner.
En attendant, la FTP a décidé de limoger tout le staff technique.
