Kenya : les députés favorables à un retrait de la CPI
L’Assemblée nationale a voté, jeudi, une motion, sans caractère contraignant, demandant que le Kenya se retire de la Cour pénale internationale.
![Le parlement kenyan à Nairobi, le 5 septembre 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/09/05/005092013174747000000aaa.jpg)
Le parlement kenyan à Nairobi, le 5 septembre 2013. © AFP
La motion n’a pas de caractère contraignant, mais elle est représentative de l’opinion d’une part considérable des Kényans vis-à-vis de la Cour pénale internationale (CPI). Le Parlement a adopté, jeudi 5 septembre, une motion demandant au gouvernement de prendre "des mesures urgentes pour retirer le Kenya du Traité de Rome" qui fonde la juridiction internationale.
L’Assemblée nationale déposera dans "dans les trente jours un projet de loi pour abroger la Loi sur les crimes internationaux", votée en 2008 et qui fixe les modalités de coopération entre le Kenya et la CPI.
Cette décision intervient alors que le procès pour meurtres et persécutions du vice-président, William Ruto, doit débuter le 10 septembre à la Haye. Celui du président Uhuru Kenyatta aura lieu le 12 novembre.
Le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah, d’ores et déjà fait savoir que la décision du parlement kenyan n’aurait aucune incidence sur les instructions en cours. "Un retrait a un effet sur le futur, jamais sur le passé".
(Avec AFP)
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