Centrafrique : 10 ans de prison requis contre des membres de la Séléka

Le verdict du premier procès d’éléments de l’ex-rébellion Séléka sera rendu le 11 septembre. Mercredi, le parquet du tribunal de Bangui a requis 10 ans de prison ferme contre 24 d’entre eux.

Des soldats de l’ex-rébellion Séléka à Bangui, le 30 mars 2013. © AFP/Sia Kambou

Des soldats de l’ex-rébellion Séléka à Bangui, le 30 mars 2013. © AFP/Sia Kambou

Publié le 5 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Le parquet du tribunal de Bangui a requis 10 ans de prison ferme contre 24 ex-rebelles de la coalition Séléka, mercredi 4 septembre, lors du premier procès du genre. Le jugement a été mis en délibéré jusqu’au 11 septembre.

"Je requiers contre eux 10 ans de prison ferme et une amende de 400 000 francs CFA" pour chacun (environ 610 euros), a déclaré le procureur Alain Tolmo.

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Ces membres de la Séléka sont poursuivis pour "pillages et dégradation de biens d’autrui, soustraction de biens, actes de nature à compromettre la sécurité et à entraîner la haine envers les institutions de la République", selon le tribunal de grande instance.

Les 24  prévenus avaient été interpellés par d’autres combattants de la Séléka après l’opération de désarmement meurtrière de partisans de l’ex-président, François Bozizé, menée le 20 août dans le quartier de Boy-Rabé. Ils ont plaidé non coupables.

L’avis du parquet intervient alors que le président de transition, Michel Djotodia, qui a renversé le régime de François Bozizé le 24 mars, a demandé mardi "à ceux qui possèdent des armes, soit les éléments incontrôlés de la Séléka, soit ceux qui vivent dans la population de Bangui, de (les) restituer immédiatement".

"Tous ceux qui tenteront de s’opposer à cette opération salvatrice de désarmement seront considérés purement et simplement comme des déstabilisateurs du régime et de la nation", a pour sa part déclaré le ministre de la Sécurité publique, Josué Binoua. Seuls les éléments déjà cantonnés sur six sites identifiés de la capitale sont exemptés de cette opération.

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La semaine dernière, la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) a pris position dans le nord de Bangui.

(Avec AFP)
 

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