RDC : un Casque bleu tué pendant l’opération de la Monusco contre le M23
Les hélicoptères d’attaque et l’artillerie de la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) sont intervenus, le 28 août, contre les positions des rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) sur les collines de Kibati, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Goma. Selon l’agence Reuters, citant le porte-parole adjoint de l’ONU, un Casque bleu aurait été tué, et deux autres blessés.
Mis à jour le 28 août, à 18h58
"Les forces armées congolaises ont lancé une attaque contre les positions du M-23 sur les collines de Kibati, au nord de Goma… Nous venons d’apprendre qu’un Casque bleu a été tué. Trois autres ont été blessés", a déclaré le porte-parole adjoint de l’Onu, Farhan Haq, cité par l’agence Reuters.
Les troupes onusiennes ont poursuivi, le 28 août, le bombardement des positions occupées par les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) dans l’est de la RDC. Selon un communiqué transmis, plus tôt dans la journée, à l’issue d’une conférence de presse de la Monusco, les hélicoptères se sont engagés sur les collines de Kibati, à moins de 20 km de la ville de Goma.
Sur le sol, l’artillerie de la brigade d’intervention de l’ONU et celle de l’armée congolaise sont aussi entrées en action contre le M23 sur les hauteurs de Kibati et au sud du secteur dit des "Trois tours", contrôlé par la rébellion. Des chars de combat des forces gouvernementales ont également été mis en contribution pour pilonner les positions du M23, selon le communiqué de la Monusco.
>> Lire aussi : RDC – Omar Kavota : "La Monusco doit poursuivre l’offensive contre le M23"
"Le but est de restaurer l’autorité de l’État"
Lors de la conférence de presse hebdomadaire de mission onusienne à Kinshasa, Martin Kobler, le chef de la Monusco, a affirmé que les Casques bleus combattaient "aux cotés de l’armée régulière contre les groupes armés qui ont ciblé la ville afin d’éliminer les menaces qui viennent des collines".
Mais, "l’action militaire n’est pas une solution magique, a-t-il nuancé. "Le but est de restaurer l’autorité de l’État dans tout le territoire du Congo", a-t-il précisé. Selon lui, une solution durable repose sur l’appui du peuple congolais, du gouvernement congolais et de la communauté internationale.
"Il n’y a pas de solution militaire à ce conflit, a estimé Martin Kobler, appelant à la poursuite des entretiens de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23. Mais "ces discussions, actuellement dans l’impasse, n’excluent pas l’utilisation de moyens militaires dans le conflit avec le M23 qui a commencé en mai 2012", a-t-il nuancé.
(Avec AFP)
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