Législatives guinéennes : la campagne peine à démarrer

Quatre jours après son lancement, la campagne pour les élections législatives du 24 septembre en Guinée démarre timidement. Le scrutin a été à maintes reprises repoussé depuis bientôt trois ans.

Le président Alpha Condé, à Conakry, le 3 juillet 2013. © AFP

Le président Alpha Condé, à Conakry, le 3 juillet 2013. © AFP

Publié le 28 août 2013 Lecture : 1 minute.

Pas d’engouement depuis le démarrage, le 24 août, de la campagne électorale pour les législatives prévues le 22 septembre en Guinée. Les affiches sont presque invisibles à Conakry, à l’exception d’endroits comme le boulevard menant au port.

De rares autocollants sont visibles sur des murs et banderoles dans certaines artères, en plus de quelques panneaux publicitaires. Les habituels cortèges de voitures ne sont pas encore en branle dans la capitale guinéenne.

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Les principaux chefs de listes du pouvoir et de l’opposition ont entamé leur campagne par la province. Le principal opposant et ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo, chef de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), était cette semaine à Mamou (centre) où il a fustigé l’attitude du gouvernement et de la commission électorale qui selon lui, "tiennent coûte que coûte à voler la victoire à l’opposition". Le secrétaire général du Rassemblement pour le peuple de Guinée (RPG) (parti au pouvoir), Saloum Cissé, était quant à lui à Siguiri (Haute-Guinée, est).

>> Lire aussi : Alpha Condé : "La Guinée est un scandale"

Lors d’un des rares meetings dans la banlieue de Conakry, un responsable du RPG a, cette semaine, accusé les anciens Premiers ministres Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré et Lansana Kouyaté, tous opposants et chefs de listes, d’être "responsables de la misère de la population et de l’appauvrissement du pays", dont la majorité de la population est pauvre malgré ses richesses minières.

Les législatives auraient dû avoir lieu dans les six mois suivant l’investiture, en décembre 2010, d’Alpha Condé, premier chef d’État démocratiquement élu de ce pays à l’histoire marquée par les violences politiques, militaires et ethniques. Mais elles ont été reportées à de nombreuses reprises, faute de consensus sur leur organisation.

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(Avec AFP)

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