Madagascar : pas de remplaçant pour le camp Ravalomanana
La Cour électorale spéciale (CES) a rejeté, mardi 27 août, la demande de Lalao Ravalomanana de l’autoriser à déposer une autre candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 octobre. Une requête jugée « irrecevable » car hors délai.
L’ancien première dame Lalao Ravalomanana est rentrée à Madagascar le 12 mars. © Stéphane de Sakutin/AFP
Publié le 28 août 2013 Lecture : 1 minute.
"La requête de Madame Ravalomanana Lalao (…) sollicitant la Cour électorale spéciale (CES) de statuer sur sa demande d’autorisation de déposer une autre candidature de remplacement est déclarée irrecevable", a indiqué la CES, mardi 27 août, sur son site.
Chaque candidat "peut présenter un candidat de remplacement (…) dans un délai de trois jours", soit avant la date limite du 21 août, précise la décision.
Lalao Ravalomanana est l’épouse de l’ancien président Marc Ravalomana. Ce dernier l’avait choisi pour représenter sa mouvance à l’élection présidentielle. Mais après avoir d’abord validé sa candidature, la CES l’a annulée, tout comme celles de d’Andry Rajoelina, actuel président de la Transition et de Didier Ratsiraka, ex-chef d’État malgache.
La mouvance Ravalomanana avait rejeté cette décision et avoir d’abord déposé une requête pour que sa candidate soit réintégrée dans la liste. Face au refus, elle s’est ensuite décidée proposer un remplaçant une semaine après cette date limite du 21 août. Mais c’était trop tard.
Des élections présidentielle et législatives prévues le 25 octobre et le 20 décembre sont théoriquement censées mettre un terme à la crise politique qui sévit sur la Grande Île depuis le renversement du président Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina, alors maire de la capitale Antananarivo.
(Avec AFP)
