Tunisie : « Ennahdha, dégage ! »
Pendant que les islamistes au pouvoir en Tunisie détaillent leurs propositions pour sortir de la crise politique, l’opposition déroule le compte à rebours de sa “semaine du départ”, depuis le 24 août.
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Certes, la démission du gouvernement exigée par le Front de salut national n’est plus taboue, les islamistes du parti Ennahda admettant aujourd’hui que l’équipe du Premier ministre Ali Marayedh pourrait céder la place à un cabinet apolitique, une fois un consensus trouvé sur la Constitution et les élections. Mais la mobilisation populaire de ces derniers jours a été
moindre que les 6 et 13 août derniers. La rédaction de la Constitution, elle, reste dans l’impasse, avec près d’un an de retard sur le calendrier initial. Le bras de fer est engagé depuis l’assassinat du député Mohamed Brahmi, le 25 juillet.
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