Football – Boudebouz : l’exil, mais pas n’importe où

À moins d’un an de la fin de son contrat à Sochaux, l’international algérien Ryad Boudebouz (23 ans) pourrait quitter avant la fin du mercato (2 septembre) son club formateur. Problème, les offres ne se bousculent pas. Et celle émanant d’un club du Qatar ne l’a pas convaincu. Pour l’instant ?

Le milieu de terrain algérien Ryad Boudebouz. © AFP

Le milieu de terrain algérien Ryad Boudebouz. © AFP

Alexis Billebault

Publié le 22 août 2013 Lecture : 2 minutes.

Depuis un an, la question de son départ s’invite régulièrement dans la toujours très vendeuse rubrique des transferts. À cette époque, au cœur de l’été 2012, le nom de Boudebouz circulait à Marseille, sans que cela aboutisse au transfert qu’espérait le milieu de terrain algérien. Aujourd’hui, Ryad Boudebouz n’est plus lié à Sochaux que jusqu’au 30 juin 2014, et ses employeurs, qui lui versent le salaire le plus élevé de l’effectif franc-comtois, sont plus que jamais disposés à le laisser partir, à condition qu’ils reçoivent une offre suffisante et que la destination plaise au joueur.

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Le sportif avant le financier

La semaine dernière, le club d’Al-Jaish (Qatar) était prêt à verser une indemnité de transfert de 4 millions d’euros à Sochaux et à offrir à Boudebouz un salaire net d’impôts nettement supérieur à celui qu’il touche en France. « Il n’avait pas dit non, mais à 23 ans, le Qatar n’est sans doute pas sa priorité. Sportivement, il espère mieux », assure une source proche du dossier, qui assure que l’Algérien serait prêt à gagner moins ailleurs, afin d’évoluer dans un championnat d’un autre standing que celui du Qatar. « Et puis, a-t-il vraiment envie de quitter Sochaux, auquel il est très attaché ? », s’interroge cette source.

Ses dirigeants, qui aimeraient récupérer environ 3 millions d’euros dans l’opération, risquent de ne plus avoir des nouvelles d’Al-Jaish d’ici à la fin du mercato. « Les Qatariens aiment quand les choses vont vite. Pour eux, la question est sans doute réglée. Mais d’ici au 2 septembre, il pourrait y avoir d’autres opportunités dans le Golfe, où les joueurs maghrébins sont apprécies. » Boudebouz, qui a poliment décliné – pour l’instant  – notre demande d’interview, a lu comme tout le monde tout ce qui est écrit sur lui, et la liste des clubs soi disant intéressés – Fulham, Southampton (Angleterre), Inter Milan (Italie), Rubin Kazan et plusieurs formations moscovites (Russie) – s’allonger au fil des jours. «Il y a eu des rumeurs, des appels d’agents… Sauf que nous n’avons jamais reçu d’offre écrite, hormis celle d’Al-Jaish », explique-t-on au club.  Boudebouz, lui,  espère toujours mieux…

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