Égypte : au moins 24 policiers tués lors d’une attaque à la roquette dans le Sinaï

Au moins 24 policiers égyptiens ont été tués et deux autres blessés, lundi 19 août, lors d’une attaque à la roquette contre deux minibus qui les transportaient dans le Sinaï. Les autorités égyptiennes ont annoncé dans la foulée la fermeture du poste-frontière de Rafah menant à la bande de Gaza

La barrière métallique marquant la frontière entre l’Égypte et Israël. © AFP

La barrière métallique marquant la frontière entre l’Égypte et Israël. © AFP

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Publié le 19 août 2013 Lecture : 1 minute.

Lundi matin, au moins 24 policiers égyptiens ont été tués et deux autres blessés lors d’une attaque à la roquette contre deux minibus qui les transportaient dans le Sinaï.

Selon des sources médicales et sécuritaires, les assaillants, soupçonnés d’appartenir à la mouvance radicale islamiste, ont attaqué le convoi alors qu’il se dirigeait vers la ville de Rafah, où se trouve le point de passage vers la bande de Gaza. Cette attaque est la plus meurtrière ayant visé les forces de l’ordre dans cette région depuis plusieurs années.

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Quelques heures après cet assaut meurtrier, les autorités égyptiennes ont fermé le poste-frontière de Rafah. La semaine dernière, l’Égypte, en pleine crise politique accompagnée de violences ayant fait plus de 800 morts, avait annoncé fermer le terminal pour une durée indéterminée. Celui-ci avait en partie rouvert samedi, selon le ministère de l’Intérieur du Hamas, qui contrôle l’enclave palestinienne de Gaza.

Base arrière de groupes islamistes armés

Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée le 3 juillet, des groupes islamistes armés ont tué 49 membres des forces de l’ordre dans le seul Nord-Sinaï. Durant cette même période, l’armée a affirmé avoir tué près de 70 terroristes dans cette péninsule désertique.

La région, majoritairement peuplée de bédouins aux relations difficiles avec le pouvoir central, est progressivement devenue la base arrière de groupes islamistes radicaux. De leur côté, les trafiquants en tous genre tentent de profiter de sa longue frontière avec Israël.

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En juillet, l’Égypte avait déployé des forces supplémentaires dans la péninsule pour lutter contre les groupes radicaux.

(Avec AFP)

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