Tunisie : Ennhadha demande la reprise des travaux de l’Assemblée nationale constituante

Le groupe parlementaire du parti islamiste Ennahdha au pouvoir en Tunisie a demandé, le 12 août, la reprise des travaux de l’Assemblée nationale constituante (ANC) dès mercredi, dénonçant la décision « illégale » de geler ses activités en raison de la crise politique.

Le leader d’Ennahada, Rached Ghannouchi, à Tunis, le 15 mai 2013. © AFP

Le leader d’Ennahada, Rached Ghannouchi, à Tunis, le 15 mai 2013. © AFP

Publié le 12 août 2013 Lecture : 1 minute.

Les élus d’Ennahdha (89 députés sur 217) et ceux de quatre petits partis, dont le Congrès pour la République du président Moncef Marzouki, ont demandé, le 12 août, "au président de l’Assemblée nationale constituante (ANC) de revenir sur sa décision" consistant à geler les travaux à l’hémicycle. Ils ont également appelé les autres collègues députés à venir à l’ANC "mercredi 14 août au matin".

Le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, avait annoncé, le 6 août, la suspension des travaux de l’assemblée afin de forcer les islamistes qui dirigent le gouvernement et leurs détracteurs à des pourparlers pour sortir le pays de la crise politique relancée par l’assassinat le 25 juillet du député Mohamed Brahmi.

la suite après cette publicité

>> Lire aussi : L’été tunisien de tous les dangers

Les élus d’Ennahda semblent ainsi avoir durci leur position. La semaine dernière, ils avaient accepté à contrecœur l’idée d’un gel des travaux pour permettre un dialogue. Mais, jusqu’à présent, aucune négociation officielle pour sortir de la crise n’a débuté.

L’opposition, elle, continue, de réclamer la démission du gouvernement et son remplacement par des indépendants, tandis qu’Ennahdha se contente de sa proposition d’élargir la coalition au pouvoir.

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires