RDC : des milliers de déplacés sans assistance humanitaire à Kamango

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), des milliers de personnes déplacées mi-juillet par l’attaque des rebelles de l’ADF-NALU (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda) dans la zone de Kamango, dans l’est de la RDC, ont urgemment besoin d’une assistance humanitaire.

Des réfugiés congolais à la frontière ougandaise, le 14 juillet 2013. © AFP

Des réfugiés congolais à la frontière ougandaise, le 14 juillet 2013. © AFP

Publié le 8 août 2013 Lecture : 1 minute.

"Des milliers de personnes déplacées et retournées à la suite des affrontements mi-juillet entre l’armée congolaise (FARDC) et les miliciens ougandais d’ADF-Nalu (Forces démocratiques alliées – Armée de libération de l’Ouganda) ont urgemment besoin d’assistance en santé, eau et vivres dans la zone de Kamango", dans le Nord de la province riche et instable du Nord-Kivu, a rapporté, le 7 août, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).

Le 11 juillet à l’aube, l’ADF-Nalu s’est emparé de Kamango. Le lendemain de l’attaque, l’armée congolaise a repris la localité. Fuyant ces affrontements, 66 000 personnes s’étaient réfugiées en Ouganda, selon les chiffres de la Croix-Rouge.

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>> Lire : "RDC : des rebelles ougandais de l’ADF-Nalu pillent Kamango, près de Beni"

Aujourd’hui, la plupart des réfugiés sont aujourd’hui rentrés. D’après une mission humanitaire menée fin juillet, "environ 37 500 personnes sont actuellement déplacées dans la zone dont la majorité dans la localité de Nobili, située près de la frontière ougandaise. 9 000 autres personnes déplacées seraient déjà retournées chez elles", précise le communiqué.

"Insécurité alimentaire"

"Ces personnes (…) n’ont plus d’accès aux soins de santé, les infrastructures sanitaires ayant également fait les frais de la violence. Sur 13 formations sanitaires que compte la zone de santé de Kamango, une seule demeure fonctionnelle ; les autres ont été soit pillées, détruites ou vidées de leur personnel médical", est-il ajouté.

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"Des interventions humanitaires d’appoint ont déjà été menées" en termes de santé mais alors que l’accès à l’eau potable fait défaut, plus de 80 % des ménages déplacés souffrent de "l’insécurité alimentaire faute d’accès à leurs champs et d’approvisionnement des marchés locaux en produits de première nécessité", souligne Ocha.

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(Avec AFP)

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