Maroc : l’ONEE investit 2 milliards de dollars dans l’eau potable

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable au Maroc a annoncé un plan d’action de deux milliards de dollars, sur la période 2013-2016, pour le renforcement de l’alimentation en eau potable.

Publié le 2 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) marocain lance un plan d’action couvrant la période 2013-2016 pour le renforcement de l’alimentation en eau potable en milieu urbain et la généralisation de l’accès à l’eau potable en milieu rural. L’investissement total s’élève à 16,9 milliards de dirhams (environ deux milliards de dollars).

Milieu urbain et rural

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Cet investissement vise à la pérennisation, à la sécurisation et au renforcement de l’alimentation en eau potable en milieu urbain pour un montant de 12,4 milliards de dirhams (1,4 milliard de dollars). D’autre part, l’objectif est d’assurer la généralisation de l’accès à l’eau potable dans les zones rurales, avec un budget de 4,5 milliards de dirhams (519 millions de dollars) pour faire augmenter le taux d’accès à 96 % et intervenir dans la gestion du service de distribution de l’eau potable au niveau de 80 centres ruraux. En 2012, le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural s’élevait à 92 % selon la Banque africaine de développement (BAD).

Pour la période 2001-2012, un investissement de 26,2 milliards de dirhams (trois milliards de dollars) a été réalisé, permettant une desserte de la quasi-totalité des localités du pays.

Dessalement

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L’ONEE intègre le dessalement de l’eau de mer et la déminéralisation des eaux saumâtres comme options pour satisfaire la demande en eau. Depuis le lancement de la première unité à Boujdour en 1976, plus d’une dizaine de stations de dessalement ont été mises en service, principalement à Laâyoune, Boujdour, Tarfaya et Tan-Tan, au sud du Maroc. Un grand projet de dessalement, d’une capacité de 100 000 m3 par jour, est actuellement en cours d’adjudication dans le cadre d’un partenariat public privé pour le projet d’alimentation en eau potable d’Agadir.

Au Maroc, les ressources en eau sont caractérisées par une répartition spatiale inégale et une raréfaction accentuée, conjuguée à une surexploitation des ressources en eaux souterraines, observe l’ONEE.

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