Brazzaville : ouverture du procès de l’affaire de l’explosion d’un dépôt de munitions
Le procès d’une vingtaine de militaires, inculpés et incarcérés dans l’affaire de l’explosion d’un dépôt de munitions de Brazzaville en mars 2012, débute mardi – août. Pas moins de 300 personnes avaient trouvé la mort au moment de la catastrophe.
![Un convoi transportant les cercueils de victimes d’une explosion, le 11 mars 2012 à Brazzaville. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/08/06/006082013114112000000brazzav.jpg)
Un convoi transportant les cercueils de victimes d’une explosion, le 11 mars 2012 à Brazzaville. © AFP
Plus d’une année après l’explosion d’un dépôt de munitions à Brazzaville, le procès s’ouvre ce mardi 6 août dans la capitale congolaise. Selon la cour criminelle, chargée de juger l’affaire, dix jurés qui doivent mener les débats aux côtés des juges professionnels ont déjà prêté serment vendredi « en présence de vingt des vingt-trois militaires » inculpés entre autres pour incendie volontaire et atteinte à la sûreté d’État.
L’incident était survenue le 4 mars 2012 dans le dépôt de munitions du camp des blindés à Mpila, quartier située dans la partie est de Brazzaville, et avait fait officiellement près de 300 morts, plus de 2 300 blessés et 17 000 sans-abris dont certains continuent de vivre dans des conditions difficiles.
Procès en direct
Dans son édition de 5 août, l’unique quotidien de la capitale congolaise, Les Dépêches de Brazzaville, a indiqué que les audiences publiques seront retransmises en direct sur « certaines chaînes de radios et de télévisions » locales.
« Nous avons un bon dossier. Nous allons à ce procès très confiants. Si la justice peut être rendue au nom du peuple congolais, ça serait une bonne chose », a déclaré un avocat de la défense, Me Amedée Nganga.
Parmi les inculpés, on retrouve le colonel Marcel Tsourou, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité. Son épouse Charlotte Tsourou a estimé que « l’inculpation de l’officier est politique et guidée d’en haut », sans toutefois donner davantage de précisions.
(Avec AFP)
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