IBK demande aux Maliens de « confirmer » leur vote du premier tour
Arrivé largement en tête au premier tour de la présidentielle malienne, Ibrahim Boubacar Keïta a demandé, dimanche 4 août, aux électeurs de lui accorder une « majorité claire et nette » au second tour prévu le 11 août, prévenant que la victoire ne lui « sera pas volée ».
« J’appelle aujourd’hui les filles et les fils du Mali au grand rassemblement. Le 11 août, je vous demande d’amplifier votre vote, je vous demande de m’accorder une majorité claire et nette, une majorité indiscutable, qui me donnera la force de conduire le redressement national auquel vous aspirez ». C’est en ces termes qu’Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », arrivé en tête du premier tour du 28 juillet avec 39,2% des voix, devant l’économiste Soumaïla Cissé, qui a obtenu 19,4% des votes, a appelé, le 4 juillet, les Maliens à voter massivement pour lui au second tour de la présidentielle.
« En m’accordant environ 40% des suffrages et une large avance sur les autres candidats, le peuple malien a exprimé un premier choix très clair », a souligné IBK lors de sa première déclaration publique depuis l’annonce des résultats.
>> Lire aussi : Présidentielle malienne : qui sortira vainqueur du match IBK-Cissé ?
Nous devons rester vigilants pour que l’espoir ne soit pas confisqué.
"Union sacrée"
Comme son adversaire Soumaïla Cissé, Ibrahim Boubacar Keïta a mis également en garde contre les risques de fraudes au second tour. « Nous devons rester vigilants pour que l’espoir ne soit pas confisqué. Les vieilles habitudes sont tenaces, nous devons tous rester mobilisés contre les tentatives de manœuvres et de fraudes. Il n’existe pas de victoire facile mais cette fois, elle ne nous sera pas volée, inch’Allah. Nous ne laisserons aucun pouvoir illégitime s’installer. Sur ce point, le peuple malien sera intransigeant », a-t-il assuré.
« L’heure est à l’union sacrée de tous les patriotes autour des valeurs qui fondent notre identité », a poursuivi l’ancien Premier ministre, tout en saluant les candidats éliminés au premier tour qui ont appelé à voter pour lui au second, soulignant leur « courage politique ». Allusion faite notamment au ralliement, le 3 juillet, de Dramane Dembelé (environ 9,6%) contre l’avis de son mouvement, l’Adema, le principal parti malien.
(Avec AFP)
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