Tunisie : consultations tous azimuts pour tenter de sortir de la crise gouvernementale

Le président Moncef Marzouki a reçu, jeudi 1er août, les responsables de plusieurs partis d’opposition. De son côté, le Premier ministre islamiste, Ali Larayedh, s’est entretenu dans l’après-midi avec le secrétaire général du syndicat UGTT.

Manifestation en soutien au régime à Tunis, le 31 juillet 2013. © AFP

Manifestation en soutien au régime à Tunis, le 31 juillet 2013. © AFP

Publié le 1 août 2013 Lecture : 1 minute.

Depuis l’assassinat du député nationaliste de gauche Mohamed Brahimi, le 25 juillet, la Tunisie est plongée dans une grave crise politique. Pour tenter de trouver une porte de sortie, les dirigeants ont entamé, jeudi 1er août, des consultations avec des représentants de l’opposition et de la société civile.

Selon une vidéo diffusée par la présidence, le chef de l’État Moncef Marzouki a reçu les responsables de plusieurs partis réclamant le limogeage de la coalition au pouvoir.

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« Le sauvetage de la Tunisie passe par un gouvernement de salut national dirigé par une personnalité indépendante et consensuelle et dont les membres s’engagent à ne pas se présenter aux prochaines élections, exécutent un programme de lutte contre le terrorisme et la violence politique », a notamment déclaré Maya Jribi, une dirigeante du Parti républicain.

De son côté, Mohamed Hamdi, de l’Alliance démocratique, a plaidé « pour un gouvernement de compétences assisté par une instance composées de différents partis politiques ». Il a estimé que l’Assemblée nationale constituante (ANC) devait être maintenue, mais devait achever ses travaux, en particulier la rédaction de la Constitution qui est dans l’impasse.

Gouvernement de salut national

Le Premier ministre, Ali Larayedh, a reçu dans l’après-midi le secrétaire général du puissant syndicat UGTT, Houcine Abassi, dont l’organisation réclame aussi la démission du gouvernement. « La réunion a été longue pour évaluer la situation actuelle et les solutions pour sortir de la crise et pour la lutte contre le terrorisme », a indiqué le ministre des Affaires sociales, Khalil Zaouia.

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Mardi, après des menaces de démission du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, Ennahdha s’est dit prêt à discuter d’un gouvernement de salut national. La veille, Ali Larayedh avait exclu toute démission de son équipe. Le chef du gouvernement a proposé d’organiser de nouvelles élections le 17 décembre prochain, une fois la Constitution adoptée.

(Avec AFP)

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