Tunisie : la justice ordonne la remise en liberté de la Femen Amina

La chambre d’accusation du tribunal de première instance de Sousse a ordonné, jeudi 1er aout 2013, la remise en liberté de la Femen tunisienne, Amina. Celle-ci avait été inculpée pour avoir profané le cimetière de Kairouan en taguant le mot Femen sur le mur. Les charges n’étant cependant pas abandonnées, elle comparaîtra libre à son procès prévu dans une quinzaine de jours.

La Femen tunisienne Amina Sboui, le 5 juin 2013 à Kairouan. © AFP

La Femen tunisienne Amina Sboui, le 5 juin 2013 à Kairouan. © AFP

Publié le 1 août 2013 Lecture : 1 minute.

Mis à jour le 1er août à 17H11

« Elle sera libre dans quelques heures, je ne m’y attendais pas », a indiqué l’avocat d’Amina, Me Halim Meddeb, précisant que la jeune femme, détenue depuis mai, restait inculpée pour avoir peint le mot « Femen » sur le muret d’un cimetière afin de dénoncer un rassemblement salafiste. Il a ajouté que sa cliente se présenterait au prochain procès dans une quinzaine de jours en état de liberté.

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Lundi 29 juillet, la justice tunisienne avait prononcé un non-lieu alors que la militante était accusée de faits d’outrages envers des gardiennes de prison. « C’est un soulagement, cela prouve qu’une partie de la justice tunisienne au moins est indépendante », a réagi un autre avocat de la jeune militante, Me Ghazi Mrabet. La mère d’Amina, accusée par sa fille de l’avoir séquestré après la publication des photos dénudées, a aussi exprimé sa joie à l’AFP : « Je suis heureuse, je vais tenir enfin ma fille entre mes bras, la justice a montré qu’elle était indépendante. »

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