Le Soudan du Sud se dote d’un nouveau gouvernement, sans vice-président

Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a nommé, le 31 juillet, un nouveau gouvernement, une semaine après avoir limogé la précédente équipe gouvernementale. Le poste de vice-président reste encore vacant.

Salva Kiir au Conseil de paix et de sécurité de l’UA à Addis Abeba, le 25 janvier 2013. © AFP

Salva Kiir au Conseil de paix et de sécurité de l’UA à Addis Abeba, le 25 janvier 2013. © AFP

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Publié le 1 août 2013 Lecture : 1 minute.

Le Soudan du Sud a un nouveau gouvernement. Selon un décret lu le 31 juillet, sur les ondes de la radio d’État, le président Salva Kiir a nommé une nouvelle équipe gouvernementale. Il lui reste encore à désigner un vice-président.

Le gouverneur de l’État instable de Jonglei, dans l’est du pays, fait son entrée au gouvernement au poste clé de ministre de la Défense. Kuol Manyang est l’un des fondateurs du mouvement de rébellion qui a combattu les troupes du gouvernement soudanais de 1983 à 2005. C’est un commandant redouté de la guérilla menée par la branche armée du SPLM, l’Armée de libération de peuple soudanais (Sudan People’s Liberation Army, SPLA).

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Le ministre du Pétrole, Stephen Dhieu Dau, est l’un des rares à conserver son poste, essentiel dans ce pays producteur de l’or noir mais l’un des plus pauvres du monde.

Plusieurs ministres changent de portefeuilles, comme le ministre des Ressources animales et de la pêche, Martin Elia Lomoro, qui devient ministre des Affaires du cabinet.

Samedi, Salva Kiir avait déjà nommé un nouveau ministre des Affaires étrangères, Barnaba Marial Benjamin, qui occupait le poste de ministre de l’Information dans le précédent gouvernement.

Les absents

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Parmi les grands absents figure l’ancien vice-président Riek Machar, rival politique de Salva Kiir, limogé le 23 juillet avec les 28 ministres du gouvernement et leurs vice-ministres. Un autre détracteur du président du Soudan du Sud, Pagan Amum, suspendu de ses fonctions de secrétaire général du parti au pouvoir, le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), n’appartient pas non plus au gouvernement.

Le chef de l’État sud-soudanais, qui doit tenir compte dans son choix de complexes rivalités ethniques, a, comme il l’avait annoncé, supprimé un tiers des ministères, en en regroupant plusieurs.

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(Avec AFP)

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